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Critique de temps-de-livres


Douglas Pollus se réveille dans une cave. Apparemment, on lui a laissé toutes ses affaires, même le téléphone. En fouillant, il se rend compte qu'il est sous une épicerie de quartier. Pas n'importe quel quartier, celui de Little Jérusalem. Pas très loin de là, Zéna et Dolly se réveillent en face de plusieurs personnes : la famille de Lloyd. Cet immeuble, ce quartier, c'est celui qui représente son enfance, qui l'a vu grandir. Un voisinage qui a toute confiance dans cet homme, comptable au FBI.

Deuxième tome du premier cycle de Lloyd Singer, Appleton Street se concentre sur la confrontation des personnages avec leurs passé. Tout d'abord Lloyd Singer, notre "pas si insignifiant" comptable. Deux scènes flash-back montrent qui est Makabi et sa relation avec le futur agent Simon La Bianca. Si les hommes qui cherchent Zéna sont dangereux, la communauté de Little Jérusalem est derrière Lloyd Singer, elle ne pose pas de question quant à ses agissements. Les questions-réponses se font en famille, pas devant les étrangers. Zéna va avoir droit à sa série de question. La famille de Lloyd va vouloir savoir quelles sont ses relations avec cette jeune femme. Malheureusement, un des leurs se souvient qu'il l'a déjà vue quelque part. le frère de Lloyd va chercher à en savoir plus, quitte à fouiller son propre passé universitaire, et les confréries qui y font la loi. Ca sera la seule erreur du personnage principal, qui a tout calculé, mais n'a pas pris en compte la compréhension, la curiosité (malsaine) de sa famille. Même Pollus, qui se croit libre de ses mouvements, est un pantin entre les mains de Lloyd Singer. Quant à Zéna, on savait ce qu'elle avait été dans les mains du réseau. Avec ce tome, on saura ce qui l'a convaincu de s'échapper avec sa fille sur les routes des Etats-Unis.



Un deuxième album qui joue sur la psychologie. Malgré un éclatement de lieux, de personnages, Luc Brunschwig tisse une intrigue complexe sans perdre le lecteur. On en saura plus sur le passé des personnages, leurs liens, tout en avançant dans l'action. Une écriture efficace qui prend en compte tous les paramètres du premier tome. Olivier Neuray continue son dessin qui est précis. On ne s'attarde pas sur les détails. Résultat, quand une planche se retrouve détaillée, le lecteur la trouve surchargée: brillant! le dessin va donc restituer la charge émotionnelle et narratrice du scénario. le mariage habile des deux auteurs va permettre au livre d'acquérir un tempo de lecture entre action (rapide lecture) et psychologie (lecture lente). Un mix qui fonctionne à merveille.

Si le premier tome nous promettait des prouesses, le second les accomplit. Lloyd Singer n'est pas que le comptable du FBI, mais une personna qui a un passé chargé. Un passé qui va permettre de se rapprocher de la victime, de la rassurer. l'idée géniale étant la famille comme étant pertubateur. On attend de lire le troisième tome avec empressement.

Lien : http://temps-de-livres.over-..
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