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Critique de Zoeprendlaplume
Le chant des géants est un roman épique, théâtral, tragique et poétique, tout ça à la fois. L'auteur mélange les genres dans un récit qui brouille les frontières et renoue avec la tradition orale des conteurs d'antan. Ambiance taverne au coin du feu, histoires épiques et hauts faits qui ont marqué la mémoire des hommes… le conteur est un acteur qui met en scène son récit et le rend vivant.
Dans ce roman, on a une intrigue classique : baston entre royaumes, jalousie entre frères (le cadet envers l'aîné), triangle amoureux tragique. Mais tout ceci diffère des récits traditionnels, avec un retournement final qui va vous laisser pantois, et vous interroger sur l'importance des histoires, de la mémoire et de l'imaginaire.
Et puis c'est très captivant, vous allez être très rapidement happé dans cette histoire, et vibrer pour les personnages.
La musique est importante dans le récit. La langue est chantante, la flûte accompagne le récit, et la mélodie de la plume de David Bry crée un chant à elle toute seule. La première scène de guerre est une formidable hypotypose qui vous donne l'impression de la vivre en réel, seconde après seconde, au son des cris et du tumulte.
Une petite dose en plus de fantastique avec cette brume étrange qui menace les terres et s'étend impitoyablement, sans qu'on ne sache vraiment pourquoi…
Vous l'aurez compris, il y a beaucoup de chose dans ce roman, conté par un barde qui sait ménager le suspense, organiser les événements et analyser l'histoire avec le recul propre au narrant a posteriori. J'ai aimé le petit emboîtement du récit dans quelque chose de plus large, qui donne aux géants et à la mythologie présente un rôle bien plus que décoratif.
Bref, j'ai beaucoup beaucoup aimé ce roman. J'ai juste eu un goût de trop peu, j'aurais adoré un petit rappel à ce récit théâtral pour prolonger le plaisir… Mais David Bry sait vraiment bien adapter sa plume aux récits qu'il conte, aux personnages, toujours pleine de poésie et de tact. Malgré des récits sombres, il y a toujours de la lumière dans son écriture, de la beauté touchante, que je ressens à chaque fois. Ah, que c'était beau :)
Lien : https://zoeprendlaplume.fr/d..
Dans ce roman, on a une intrigue classique : baston entre royaumes, jalousie entre frères (le cadet envers l'aîné), triangle amoureux tragique. Mais tout ceci diffère des récits traditionnels, avec un retournement final qui va vous laisser pantois, et vous interroger sur l'importance des histoires, de la mémoire et de l'imaginaire.
Et puis c'est très captivant, vous allez être très rapidement happé dans cette histoire, et vibrer pour les personnages.
La musique est importante dans le récit. La langue est chantante, la flûte accompagne le récit, et la mélodie de la plume de David Bry crée un chant à elle toute seule. La première scène de guerre est une formidable hypotypose qui vous donne l'impression de la vivre en réel, seconde après seconde, au son des cris et du tumulte.
Une petite dose en plus de fantastique avec cette brume étrange qui menace les terres et s'étend impitoyablement, sans qu'on ne sache vraiment pourquoi…
Vous l'aurez compris, il y a beaucoup de chose dans ce roman, conté par un barde qui sait ménager le suspense, organiser les événements et analyser l'histoire avec le recul propre au narrant a posteriori. J'ai aimé le petit emboîtement du récit dans quelque chose de plus large, qui donne aux géants et à la mythologie présente un rôle bien plus que décoratif.
Bref, j'ai beaucoup beaucoup aimé ce roman. J'ai juste eu un goût de trop peu, j'aurais adoré un petit rappel à ce récit théâtral pour prolonger le plaisir… Mais David Bry sait vraiment bien adapter sa plume aux récits qu'il conte, aux personnages, toujours pleine de poésie et de tact. Malgré des récits sombres, il y a toujours de la lumière dans son écriture, de la beauté touchante, que je ressens à chaque fois. Ah, que c'était beau :)
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