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Critique de sandrine68


une bonne idée de cet éditeur de rééditer Burgess, qui est resté moderne! Dans cette contre-utopie, il n'y a plus assez de nourriture pour toute la population, du coup les naissances sont limitées, l'homosexualité encouragée et la nourriture est devenue entièrement chimique (et on le suppose fabriquée comme dans "soleil vert" à partir de cadavres humains). le récit en lui-même est moins intéressant que la vision de la société. le héros, prof d'histoire, et sa femme, vont traverser ses différents états. L'histoire est cyclique: après une phase de limitation, d'austérité et de contrôle, le peuple se rebelle et se le sexe devient la distraction de tous, des fêtes sont organisées qui finissent en partouzes géantes... puis c'est le retour de la sévérité, avec des pseudos guerres organisées entre les deux grands Etats qui demeurent (roman écrit pendant la guerre froide); avantages des guerres: éliminer de la population. Enfin, retour de l'ordre comme au début du roman.
tout cela semble plutôt réaliste quand on voit, en période d'austérité, les gens en demander encore plus: plus de police, plus de contrôles...
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