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Critique de Eroblin


J'ai trouvé ce roman dans la section jeunesse de ma bibliothèque mais il faut avoir le coeur bien accroché pour le lire. Nicholas, jeune garçon qui n'a plus de père, voit sa vie basculer quand il perd à son tour sa mère. Comme l'assistante sociale ne trouve pas tout de suite de trace d'un parent quelconque qui pourrait l'accueillir, le voilà envoyé dans une institution. Si on peut parler d'institution ce lieu épouvantable où il est soumis à une violence quotidienne délivrée par ses condisciples et des adultes chargés de surveiller tout ce petit monde. Dans cet enfer, Nicholas croit trouver de la gentillesse et du réconfort en la personne du directeur adjoint. Hélas, ce M. Creal s'avère être un type de la pire espèce, un pédophile persuadé d'apporter de l'amour aux garçons qu'il a repérés. Nicholas parvient à s'enfuir mais c'est pour tomber sous la coupe d'individus dangereux, prêts à l'entraîner dans une spirale de violences.
Heureusement la fin apporte une note d'optimisme mais entre temps que de noirceurs, de désillusions sur la nature humaine. Nicholas n'est pas le seul à subir la violence des adultes, il y aussi Oliver, personnage qui disparaît brusquement, lui aussi victime de Creal et on pressent le pire sans avoir de confirmation à un moment ou un autre. Mais le pire c'est le sort réservé à une jeune fille avec qui Nicholas a sympathisé. Quelle horreur ! C'est donc un roman bien noir que j'ai lu et qui laisse un sentiment de malaise après l'avoir fermé.
Challenge Multi-défis 2019
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