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Critique de Juin


Ce n'est pas sans une certaine appréhension que j'ouvre un livre de Melvin Burgess, qui je le rappelle écrit pour les adolescents. Cette histoire commence presque en douceur , un ado qui ne veut pas se lever....une mère pas banale mais aimante. C'est la vie de Nick, mauvaise graine mais pas méchant.
Ce qu'il ne sait pas c'est que sa mère se drogue, ce qu'il va apprendre brutalement en rentrant c'est qu'elle est morte d'une overdose.
Et là bienvenue en enfer. Malgré les efforts de l'amie de sa mère pour le prendre chez elle, il va se retrouver dans une institution; la pire de toute. Il va y découvrir l'humiliation, la violence, les coups et les punitions totalement inappropriées.
Nous somme en 1970 à Manchester. Les enfants placés là n'intéressent personne, et ils n'ont plus de famille ou presque.
Et surtout il y a Mr Creal, le directeur adjoint. Celui qui semble apporter un peu de réconfort à certains pensionnaires. Burgess écrit sur un sujet difficile et assez tabou. La pédophilie, car ce M Creal est un prédateur sexuel qui refuse de se reconnaître tel.
L'histoire est bien évidemment totalement sordide, l'auteur raconte l'innommable et ne nous ménage pas.
Il pointe aussi les incohérences des services sociaux, incompétents et bornés....
On sort de ce livre secoué tant c'est dérangeant. Et puis cette violence omniprésente..
Des enfants cassés, sans avenir dont on dit que ce seront les délinquants de demain de toute façon...
Sans espoir et sans concession ce livre nous entraîne à la suite de Nick, dans des vies totalement fracassées, où des enfants deviennent bourreaux pour moins subir.
Un roman nauséeux, dont je me suis demandée quelle était la part de vérité. Et puis comme Nick je me demande ce qu'est devenu le petit Oliver, personnage martyr de ce roman.....
Au dos du livre il est noté " ne convient pas aux jeunes lecteurs "..C'est certain.

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