AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Eric76


Qui a entendu parler du royaume de Nakasum ? Quand vous interrogez Google, il reste coi, et « chat gpt » peine à balbutier trois mots cohérents sur le sujet... C'est vous dire si le secret est bien gardé.
À vrai dire, cette civilisation antique s'est perdue dans la mémoire des hommes, et les preuves de son existence se comptent sur les doigts d'une main : de vagues mentions dans des codex antédiluviens, d'absconses épopées parvenues jusqu'à nous par voie orale, un artefact que personne n'est capable de traduire, et une légendaire couronne dissimulée quelque part dans un coin de la planète Terre.
En résumé, les plus éminents spécialistes mettent en doute l'existence même de cette civilisation et parlent, non sans une certaine fatuité, de vaste fumisterie.
Oui, mais ! Une bande de pieds nickelés est persuadée du contraire. Ils disposent même d'indices sérieux sur le probable emplacement de cette fameuse couronne, et sont bien décidés à mettre la main dessus. Heureusement que Max, reine des monte-en-l'air, princesse des grandes embrouilles, assistera dans leur quête nos binoclards de salon, nos aventuriers de bistrot, car ils sont du genre à se perdre irrémédiablement une fois le périphérique passé…
Une autre bande, toute aussi vaseuse que celle de nos lunetteux, mais en plus méchant, s'évertuera par tous les moyens (y compris les plus illégaux) à les empêcher d'atteindre leur but. Car la couronne en question qui confère à son détenteur de grands pouvoirs suscite les convoitises les plus éhontées…
Il s'ensuit entre les deux bandes d'infernales courses-poursuites, d'effrénées parties de cache-cache, d'improbables tentatives de meurtres, une foultitude de trahison, de spectaculaires retournements de vestes, de l'amour, encore de l'amour, et l'irruption soudaine dans le récit d'un chat roux…
Un roman qui se veut burlesque, croustilleux même, décalé au possible, qui doit faire rire….
Mais je n'ai pas beaucoup ri. Quant au côté grand-guignol de l'histoire, il finit très vite par s'emmêler les pinceaux. Il y a quand même dans le premier tiers du récit des scènes désopilantes qui valent le détour. C'est après que ça se gâte : l'auteur en fait de trop dans les afféteries, les simagrées. C'est dommage.
Je remercie Masse Critique de Babélio et la maison « PVH EDITIONS » que je découvre de m'avoir offert quelques bons éclats de rire.
Et, par les tristes temps qui courent, c'est déjà beaucoup.
Commenter  J’apprécie          822



Ont apprécié cette critique (80)voir plus




{* *}