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Critique de Yannpbd


Le temps est assassin. Ce livre ne le dit pas très bien. Surtout parce que cette phrase ne veut rien dire. le temps s'en fout royalement de tuer, alors l'accuser d'un crime c'est un peu facile. Ce qui a dû être difficile c'est de pondre ces centaines de pages d'affilée. Là oui, il a dû en falloir du courage pour réussir à ce que ça tienne debout cette histoire. Et elle est plutôt longue la prose de Michel, à tartiner pendant des heures la Corse de long en large. Surtout qu'il faut aller au bout, avant d'avoir un petit rebondissement. Oh, pas grand-chose, juste un tressaillement, le même qu'arrive quand on achève un homme. Celui qui fait dire c'était pas mal, mais ça suffit, au revoir.
Voilà, l'histoire, ben elle vaut ce qu'elle vaut. le style en revanche, la manière de raconter, m'a laissé pantois, bien en déca de mes attentes littéraires. Seule l'alternance des époques distilla quelques moments de joie. Sinon c'est un inventaire de métaphore dont l'originalité consiste à toutes (j'exagère très peu) les faire commencer par la conjonction de subordination : comme. Autant parcourir le catalogue de Castorama, le choix proposé sera plus large et moins pauvre.
Faut dire que juste avant, je terminais Voyage au bout de la nuit de Céline, alors mes exigences se sont vraisemblablement élevées de plusieurs paliers. Ce livre se destine donc à la cave, mais en faire un best-seller, les gens doivent vraiment s'ennuyer dans les gares.
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