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Critique de Woland


Merci aux Editions "Les Presses de la Cité" et à Babélio qui m'ont expédié un exemplaire de ce livre à titre gracieux. ;o)

Je sens que je vais en décevoir plus d'un (plus d'une ? ) mais franchement, je n'ai pas du tout accroché et, pour tout dire, la lecture de ce malheureux livre fut pour moi pratiquement un pensum assez somnifère. Il est d'ailleurs curieux d'observer que son thème principal est la mémoire - bon, d'accord, chez un enfant très jeune mais la mémoire tout de même - et que, j'ai beau faire, moi qui n'ai en général pas de trous noirs en ce domaine, j'avais à peine achevé la dernière page que je peinais à me rappeler les détails importants de l'intrigue.

Alors, disons, comme ça, en gros, qu'y a un môme de trois ans, Malone, dans un aéroport, avec sa maman et son doudou. le problème, on va s'en apercevoir bientôt, c'est que, pour Malone, si son ours est bien son doudou privé, personnel et favori (alors là, je suis formelle sur la question et je ne tolèrerai aucune remarque sur mes petites cellules grises ), la femme qui se dit sa maman n'est pas sa maman. Il lui semble aussi - et il me semble du même coup - que son papa non plus n'est pas son papa : même que le soir, quand il va se coucher, son doudou, que l'auteur compare à une espèce de rat d'un gris sale - la peluche classique, en somme, quand on l'utilise beaucoup - Gouti, (là, je veux bien admettre ne pas être sûre du nom ), lui parle de son vrai papa, de sa vraie maman et de sa vraie vie.

Comme de juste, survient alors le conseiller scolaire de service qui s'aperçoit, épouvanté (on le comprend) que le petit ne semble pas tourner très rond (même s'il est charmant, c't'enfant, ça, je me le rappelle très bien et je ne vous conseille pas de me contredire sur ce point ). Forcément, comme c'est un psychologue consciencieux, il s'inquiète. Tant et tant même qu'il s'en va droit chez les flics, où, par l'un de ces hasards étranges qui parsèment les livres et les films mais plus rarement la vie réelle - ne me dites pas que vous n'avez pas encore remarqué ce curieux phénomène, tout de même ? -, il rencontre le commandant Marianne Augresse. Lui, le psychologue scolaire, c'est Dragonball ... euh, pardon, Dragonman, qu'il s'appelle : difficile de zapper deux noms comme ça, même si vous n'accrochez pas du tout à ce qu'ils racontent.

La "commandante" - car l'auteur, règlement-règlement, n'a pas oublié le "e" si cher à nos pseudo-féministes de l'ère Hollandoise - ne dit pas que l'histoire du petit n'est pas intéressante, seulement, notre commandante se trouve, pour le moment et pour utiliser un autre terme qui fera aussi très "dans le vent" (du moins, je l'espère ) , surbookée : toute une série sordide de sombres cambriolages qui tournent plus ou moins mal et qui tiennent son équipe en haleine depuis ... Disons, un temps certain. Neuf ou dix mois, je crois - ah ! et puis, flûte, ne me cherchez pas de poux sur ce point-là, hein ! J'ai saturé trop tôt, c'est tout. Ca ne vous arrive jamais, à vous ? ... ;o)

Là-dessus ...

Ah ! ah ! Je vous ai eus ! Vous pensiez que j'allais vous dire que je ne me rappelais rien, n'est-il pas ? Eh ! bien, non ! Là-dessus donc, les deux intrigues, après s'être heurtées de front, s'entrelacent, s'imbriquent, tout ce que vous voudrez et, en prime, Dragonman et Augresse sympathisent très fort. Il y a aussi tout plein de choses qui se produisent pour nous faire aboutir à une happy end classique qui bénéficie à tout le monde sauf aux "victimes collatérales." Et, bien entendu, les "méchants" n'ont pas droit non plus à une part de gâteau. Bien fait !

Voilà, voili, voilou ... Bref, si vous aimez la simplicité un peu "téléphonée" (à mon sens), un style correct mais sans plus et des personnages qui ont bien du mal à sortir du stéréotype, "Maman A Tort " est fait pour vous - petits veinards, va ! ;o) Bonne lecture et inutile de me jeter des pierres si vous n'êtes pas d'accord avec mon opinion : tous les goûts sont dans la nature et on ne peut pas toujours être du même avis que son voisin d'en-face. Vous imaginez l'ennui ? ... Non ? ... Eh ! bien, moi, oui - et je déteste ! ;o(
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