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Critique de Kittiwake


Idiopathie, c'est le terme pour désigner une maladie dont on ne connaît pas l'origine. Et clairement, ce sont des malades, des grands malades que nous dépeint Sam Byers. Limite caricaturaux, tant leurs travers sont à l'emporte pièce : Katherine qui a le don de détourner tout échange verbal en un pugilat, Nathan qui sort d'un séjour en milieu protégé ( protégé de lui même ou de ses parents, très pathologiques - à côté d'eux les parents de Bridget Jones mériteraient le prix Nobel de l'éducation ), Daniel, l'ex de Catherine, très accroc à l'image qu'il peut donner. Les personnages secondaires n'ont rien leur envier. Leurs interactions donnent lieu à une sarabande diabolique, où, heureusement, l'humour, même s'il est grinçant, apporte un peu de mise à distance, grâce à des dialogues percutants. A part un " lavage " malheureux en lieu et place d'un lavement, bravo le traducteur

Les échanges musclés de nos névrosés de service permettent à l'auteur d'aborder un nombre non négligeable de problématiques contemporaines : vieillissement et Alzheimer, drogues et autres addictions, crise économique, médiatisation des intimités, couples, épizooties (encéphalopathie spongiforme bovine, autrement dit vache folle) mal bouffe, solitude urbaine,.....

C'est somme toute assez désespérant. Lucidité ou pessimisme? A chacun d'en juger en fonction de son propre état d'esprit vis à vis de la croisière sur le paquebot de la vie humaine, option XXIè siècle

Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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