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Critique de bdelhausse


Je ne sais pas ce qui m'épate le plus... que la saga des palpitantes aventures de Mia "princesse malgré elle" fasse 10 tomes, ou qu'une autrice ait même eu l'idée d'en écrire un seul...

Car on peut déjà s'arrêter à la première phrase de la 4è de couverture qui nous dit que Mia est une collégienne new-yorkaise comme les autres. Peut-on croire que toutes les collégiennes à New York ont une grand-mère vivant dans un château en France et un père qui prend l'avion comme nous prenons notre vélo? Si tu crois celle-là, je t'en raconte une autre, comme disait mon grand-père à ma grand-mère. Non, on n'est pas dans la vie de toutes les collégiennes. On est dans la vie de collégiennes dont le souci est de savoir s'ils mangeront 12 ou 18 sushis le 31 du mois. Pour certains la fin du mois commence bien plus tôt. Ce genre de considération est absente du livre. Et on n'est pas étonné que Disney ait jeté son dévolu sur ce roman, à l'eau de rose aurait-on dit à une autre époque.

Si le but est de nous montrer une ado qui se cherche des problèmes là où elle n'en a pas... le roman est effectivement réussi. Elle n'aime pas son physique. Elle flashe superficiellement sur le BG de l'école. Allo, Greta... il y a encore du taf pour faire rentrer des préoccupations éthiques dans le crâne des ados... Quoi, t'es une fille et t'as même pas de shampoing...? Finalement, Mia, c'est la petite soeur de Nabila...

Car Mia apprend un jour qu'elle est héritière d'une principauté dans le sud-est de la France, appelée Genovia. Son père est en fait le prince héritier et vu qu'il n'a plus qu'un testicule, il n'aura plus d'enfant et Mia est donc l'héritière en fin de course. On se demande ce qui peut persuader quelqu'un qu'il faut 2 testicules pour procréer... Entretemps, les plus fins lecteurs auront saisi l'allusion à Gênes, qui n'est pas une principauté, qui se déguiserait en Monaco ou vice versa. C'est que les lecteurs et lectrices (à mon avis) de Meg Cabot sont 'achement futés... Cela dit, une fois qu'on a admis que Mia ne s'était jamais posé de question sur ses origines, sur les avions, sa grand-mère, le château, etc... tout le reste passe sans problème. Plus c'est gros plus ça passe, en quelque sorte. Car tout le livre est basé sur des quiproquos et du "comique" (je guillemette) de situation.

On notera 2 petites incursions de "contenu" (je guillemette derechef): une égratignure vers les médias et Lady Di, et les baleines et Greenpeace dont Mia est une supportrice. Ce qui l'autorisera à accepter de l'argent de son père "pour la bonne cause".

Quant à moi, j'ai donné pour la bonne cause... en lisant ce livre dans le cadre du Challenge Multi-Défis 2022.
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