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Critique de bdelhausse
6 nouvelles d'un orfèvre du roman noir. A partir de situations souvent banales, Cain décrit de petits moments de tension entre les individus qui sont autant de tableaux de l'Amérique des années 30-50. Deux nouvelles sortent du lot, elles mettent en scène Hollywood, un milieu que James Cain connaît et avec lequel il n'est pas tendre. Mais le tout avec un humour raffiné, caustique et mordant.
* mort à la plage : la mort d'un enfant qui nage trop loin et qui permet à la mère de se trouver un nouveau Jules, caustique ;
* tout sauf la vérité : des défis que se lancent les enfants, surtout quand ils sont confrontés au mensonge d'un autre, le tout raconté avec un humour et une ironie consommée ;
* la petite blonde de deux heures : une histoire très cynique de chantage au mari trompé ;
* come-back : un acteur sur le déclin enterre son cheval et se rend compte que le public ne veut plus de lui, car il associait acteur et monture... il entreprend un come-back lors d'une party et fait face à un lion... James Cain déploie toute sa connaissance d'Hollywood, jouissif ;
* le visiteur : un face à face entre un homme et un tigre dans un appartement, la nouvelle la moins intéressante ;
* hip, hip, hippo : on retrouve l'acteur de come-back lors d'un tournage avec un hippopotame... James Cain connaît bien le milieu et nous régale.
Au final, on reste un peu sur sa faim. L'accroche en couverture nous allèche avec la référence au "Facteur sonne toujours deux fois". C'est vendeur, et sans doute pas particulièrement pertinent car il n'y a rien dans ces 6 nouvelles qui puisse égaler le chef d'oeuvre de Cain. On sent l'auteur désireux de régler quelques comptes avec un milieu (Hollywood) qu'il a abondamment côtoyé.
* mort à la plage : la mort d'un enfant qui nage trop loin et qui permet à la mère de se trouver un nouveau Jules, caustique ;
* tout sauf la vérité : des défis que se lancent les enfants, surtout quand ils sont confrontés au mensonge d'un autre, le tout raconté avec un humour et une ironie consommée ;
* la petite blonde de deux heures : une histoire très cynique de chantage au mari trompé ;
* come-back : un acteur sur le déclin enterre son cheval et se rend compte que le public ne veut plus de lui, car il associait acteur et monture... il entreprend un come-back lors d'une party et fait face à un lion... James Cain déploie toute sa connaissance d'Hollywood, jouissif ;
* le visiteur : un face à face entre un homme et un tigre dans un appartement, la nouvelle la moins intéressante ;
* hip, hip, hippo : on retrouve l'acteur de come-back lors d'un tournage avec un hippopotame... James Cain connaît bien le milieu et nous régale.
Au final, on reste un peu sur sa faim. L'accroche en couverture nous allèche avec la référence au "Facteur sonne toujours deux fois". C'est vendeur, et sans doute pas particulièrement pertinent car il n'y a rien dans ces 6 nouvelles qui puisse égaler le chef d'oeuvre de Cain. On sent l'auteur désireux de régler quelques comptes avec un milieu (Hollywood) qu'il a abondamment côtoyé.
