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Critique de Khalya


Quand j'ai commencé cette trilogie avec cette intégrale de 1784 pages, j'avais l'intention de lire d'autres livres entre chaque tome.
Mais finalement, je me suis retrouvée à enchaîner les pages jusqu'à finalement lire l'intégrale d'une traite.
J'ai beaucoup aimé toute l'histoire autour du roi sombre, de son passé, de tout ce qu'il s'est passé depuis des siècles, les liens existants entre les personnages et que le don de Cornelia, l'héroïne, nous permet d'explorer.
Il y a de nombreuses scènes macabres et horrifiques dès lors que Cornelia et Henri, son « protecteur », sortent de leur isolement pour rejoindre une communauté vampirique.
Le moins qu'on puisse dire c'est qu'ici les vampires n'ont rien d'ours en peluche avec des crocs. Ils voient également les humains comme du menu fretin. Ce n'est pas seulement qu'ils les considèrent comme de la nourriture, mais carrément qu'ils les voient comme des sortes de pantins animés à qui on peut absolument tout faire.
Au fil des tomes, les dons de Cornelia gagnent en puissance et, de par sa nature, elle se trouve un peu à part, elle n'est pas vraiment soumise à la hiérarchie vampirique, du moins pas naturellement !
Au niveau des personnages, j'ai vraiment beaucoup aimé Cornélia. Dès les premières pages, on sait qu'elle est orpheline de mère, que son père est un authentique salopard et qu'elle gravement dépressive (quoi que sa dépression n'est pas totalement naturelle).
Alors oui, elle a parfois des réactions impulsives qui peuvent être agaçantes, mais la gamine a 19/20 ans et vu ce qu'il lui tombe sur le coin du museau, je ne trouve pas ses réactions anormales. Franchement, je ne sais pas comment je réagirais à sa place ! Sûrement mal !
D'autant plus si on me demande d'être une sorte de potiche, version poupée de porcelaine, qu'on déplace à son gré sans qu'elle ait le droit de rien dire ne d'obtenir la moindre explication…. Clairement, ça m'aurait vite gonflée… Grand amour, ou pas grand amour !
J'ai beaucoup aimé bon nombre de personnages secondaires même si une grande partie d'entre eux d'entre eux mériteraient des baffes.
En revanche, j'ai eu beaucoup de mal avec Henri et avec la « romance » qu'il entretient avec Cornelia.
Il n'y a qu'un seul mot pour les décrire : Toxiques !
Henri se sert de la vulnérabilité de Cornelia pour assouvir son obsession à son égard.
Je ne comprends pas que cette relation soit qualifiée de romance. du côté de Henri c'est de la possessivité. du côté de Cornélia, il y a une dépendance physiologique dont vous comprendrez la nature en lisant le livre (et qui elle-même a été provoqué lors d'une scène d'une grande violence physique et mentale pour la jeune fille).
Cette « romance » est une succession d'abus, qu'ils soient physiques ou psychologiques, de séquestration… on a même droit à ce qui, à mon sens, n'est rien de moins qu'un viol.
Cornelia ne cesse de vouloir exiger plus de respect mais pardonne toujours beaucoup trop de choses sans avoir obtenu la moindre preuve de réel repentir et de volonté de changement.
Cette relation toxique est vraiment LE point noir de cette trilogie. Ça m'a clairement empêché d'atteindre le coup de coeur et ça a même fait baisser drastiquement la note car cette relation étant très présente, il est très dur d'en faire abstraction.
Si Henri avait évolué à ce niveau-là, j'aurais certainement plus apprécié ma lecture.
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