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Critique de captaincrochette
Cet album jeunesse, sur la guerre en général et celle de 14/18 en particulier, est édité chez Sarbacane, grâce au partenariat d'Amnesty International et de l'Historial de la Grande Guerre .
Il s'ouvre sur une double page : un fond noir sur lequel on peut lire « c'est la guerre. »
Je poursuis ma lecture et découvre plus loin deux trous, et deux soldats ennemis à l'intérieur. Un de ces soldats est le narrateur. le JE nous implique d'emblée dans cette guerre, piégés dans ce trou, à ses côtés. Il nous décrit la routine de son quotidien. le temps est suspendu.
La peur, la faim, la solitude, le froid, le désespoir, la misère … tout est si simplement et si efficacement dit. Et tout aussi bien illustré par Serge Bloch. le jeu des couleurs contribue à nourrir cette pesanteur et cette absence de repère. Sur un fond blanc, froid, omniprésent, presque angoissant, il y a ce trou béant qui abrite notre soldat. Sa couleur kaki, son environnement grisâtre témoignent de la monotonie de cette guerre sans fin. Tout ici contribue à dénoncer l'absurdité de cette situation de guerre impliquant un homme lambda et son ennemi … Mais cet ennemi, finalement, qui est-il ? Nous en apprendrons plus à son sujet, au fil des pages. Notre soldat a lu la cruauté dont il est capable dans le manuel reçu le premier jour de guerre, avec le fusil…
Sans en avoir l'air, cet ouvrage suggère la puissance du conditionnement, de la propagande et les ravages de la peur de l'autre. Notre soldat finira-t-il par découvrir la véritable nature de cet ennemi, peut-être pas si différent ?
La spécificité du texte de Davide Cali propose différents niveaux de lecture. Petits et grands trouveront ici un texte de qualité, subtil, évolutif, permettant de suivre en pensée les questionnements de notre soldat au sujet de cette guerre et de son ennemi.
L'association texte/illustrations alliant sensibilité, engagement et prise de conscience font de cet ouvrage un outil puissant pour oeuvrer en faveur de la paix. A mettre entre toutes les mains *-*
Il s'ouvre sur une double page : un fond noir sur lequel on peut lire « c'est la guerre. »
Je poursuis ma lecture et découvre plus loin deux trous, et deux soldats ennemis à l'intérieur. Un de ces soldats est le narrateur. le JE nous implique d'emblée dans cette guerre, piégés dans ce trou, à ses côtés. Il nous décrit la routine de son quotidien. le temps est suspendu.
La peur, la faim, la solitude, le froid, le désespoir, la misère … tout est si simplement et si efficacement dit. Et tout aussi bien illustré par Serge Bloch. le jeu des couleurs contribue à nourrir cette pesanteur et cette absence de repère. Sur un fond blanc, froid, omniprésent, presque angoissant, il y a ce trou béant qui abrite notre soldat. Sa couleur kaki, son environnement grisâtre témoignent de la monotonie de cette guerre sans fin. Tout ici contribue à dénoncer l'absurdité de cette situation de guerre impliquant un homme lambda et son ennemi … Mais cet ennemi, finalement, qui est-il ? Nous en apprendrons plus à son sujet, au fil des pages. Notre soldat a lu la cruauté dont il est capable dans le manuel reçu le premier jour de guerre, avec le fusil…
Sans en avoir l'air, cet ouvrage suggère la puissance du conditionnement, de la propagande et les ravages de la peur de l'autre. Notre soldat finira-t-il par découvrir la véritable nature de cet ennemi, peut-être pas si différent ?
La spécificité du texte de Davide Cali propose différents niveaux de lecture. Petits et grands trouveront ici un texte de qualité, subtil, évolutif, permettant de suivre en pensée les questionnements de notre soldat au sujet de cette guerre et de son ennemi.
L'association texte/illustrations alliant sensibilité, engagement et prise de conscience font de cet ouvrage un outil puissant pour oeuvrer en faveur de la paix. A mettre entre toutes les mains *-*
