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Critique de TheWind


Ma première rencontre avec l'oeuvre de Mireille Calmel date de ses premières années en tant que romancière.
Son tout premier roman "Le lit d'Aliénor" m'avait ravi et c'est tout naturellement que j'ai continué à la lire. Charmée par ses talents de conteuse mêlant habilement Histoire, romance et fantastique, Mireille Calmel se révélait une de mes auteurs favoris.
Mais, voilà, la lecture de la saga "Le Chant des sorcières" m'a stoppé net dans mon élan. Déçue et lassée, j'avoue ne pas avoir continué à lire cette auteure, pourtant prolixe.
Jusqu'à cette masse critique proposant le tout dernier " Aliénor", ultime roman qui clôt la longue série commencée il y a bien des années.
Même si nombreux tomes précédents me faisaient défaut, l'occasion était belle pour renouer avec Mireille Calmel.

Tout d'abord, je tiens à dire que ce dernier tome peut se lire indépendamment des autres et qu'il peut même donner envie de les lire !
Ou pas...


En ce qui me concerne, c'est mi-figue, mi-raisin.
Les premiers chapitres firent office de merveilleuses retrouvailles. La plume légère et poétique de Madame Calmel m'envoûtait à nouveau, à tel point que je m'en suis voulu de l'avoir si longtemps délaissée.
Cependant, passé le tiers du roman, mon enthousiasme s'est essoufflé et je me suis perdue.
Je m'explique :
La narratrice de ce roman, Eloïn de Rudel, Dame de Brocéliande, digne héritière des pouvoirs de Merlin et compagne illégitime de Richard Coeur de Lion, raconte sa vie à sa fille Anne. Sa vie, celle de sa famille et celle (bien romancée) de l'illustre Aliénor d'Aquitaine et de ses deux fils non moins célèbres : Richard et Jean.

Ce procédé narratif ne trouve pas souvent grâce à mes yeux car même s'il permet à l'héroïne d'exposer regrets et amertumes, il reste bien trop peu spontané à mon goût.
Mais, ce n'est pas ce style qui m'a le plus agacée. C'est surtout l'utilisation de la magie à outrance. L'héroïne dotée de pouvoirs surnaturels peut se rendre "en pensée" près d'un être chéri, observer tous ses faits et gestes et même communiquer avec lui. A tel point que je me demandais souvent si elle s'y trouvait réellement ou pas ! Bref, j'ai eu beaucoup de mal à suivre les pérégrinations de chacun des personnages.
D'autant plus que les personnages gravitant autour de l'héroïne ont des prénoms bien similaires et il m'a fallu bien du temps avant de savoir qui était qui. Merci à l'arbre généalogique placé en début de roman que je n'ai pas arrêté de consulter pour m'y retrouver entre les " Jaufré", " Geoffroi", "Geoffrey", "Geoffroy" et "Godefroy" !

Bref, pendant une bonne partie du roman, j'avoue être moi-même partie en croisade pour retrouver le Saint Graal de cette lecture et ce ne fut pas une partie de plaisir !
Bien heureusement, la fin, poignante, m'a un peu réconciliée avec le roman.


J'adresse bien sûr mes remerciements à Babelio et aux Editions XO pour l'envoi de ce livre qui va maintenant tenter de se faire une petite place sur l'étagère au milieu des Louves, de Lady Pirate et des Sorcières.


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