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Critique de Dandine


Horreur et damnation!
Dans quel cabinet d'horreurs ce rustre de Camilleri m'a entraine!
Dans quel bain de turpitudes m'a-t-il plonge!
A-t-il voulu accabler mes nuits de cauchemars?
Qu'ai-je fait pour meriter un tel traitement?
C'est comme cela qu'il entend recompenser un lecteur fidele?

Je m'explique: Camilleri se sert dans ce roman d'un gosse de 6 ans, celui qui est normalement considere symbole d'innocence, pour deverser des quantites considerables de sang et de sexe. Et ce n'est pas un polar! Quelle abomination!

Mai qu'est-ce qui m'est arrive? Comment, au lieu d'un rictus vomitif, ma bouche a arbore force sourires en coin? Ah! Ca c'est le secret Camilleri. La touche Camilleri. Il reussit a ourdir d'une longue liste de monstruosites, d'obscenites, une farce espiegle. Une farce au dessein tres serieux, comme toujours dans les farces classiques. Camilleri se sert d'un grotesque exagere (jusque dans l'horrible) pour ridiculiser et pourfendre de vieux fantomes, comme le fascisme mussolinien, et d'autres toujours actuels, comme les manipulateurs de tout poil attisant un fanatisme qui deshumanise tout adversaire, comme les hypocrites aux preches a l'antithese de leurs actions (Camilleri a un faible pour les cures qui trompent leur legitime Jesus avec la femme d'autrui...), comme ceux qui suivent le plus grand nombre simplement parce que c'est le plus grand nombre. Et c'est un cri d'alarme: l'innocence peut devenir un des chemins qui menent a la barbarie.

Et en une phrase: La prise de Makale est une farce "henaurme", atroce, jouissive au plus haut point. A ne pas rater. (Cela fait deux phrases? A cause d'un point? Soit.)
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