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Critique de Sharon


Sharon
06 septembre 2013
Ecco Montalbano : le commissaire a de petits soucis, à l'intérieur de sn commissariat. Rien ne va plus entre lui et Mimi Augello, son fidèle adjoitn et Salvo, qui vieillit (dit-il), ne s'est pas aperçu de la dégradation de l'ambiance de travail entre ses subordonnés, si bien que le point de non-retour semble être atteint.
La découverte d'un corps, exécuté selon les méthodes de la Mafia, n'est pas pour resserrer les liens, même si ces scènes sont emplies d'humour noir. Mention spéciale à Catarella, qui n'a pas son pareil pour se placer dans des situations délicates.
Montalbano apprend à lâcher prise dans cette enquête, à déléguer, presque, tout en veillant sur les siens, à la manière d'un Maigret en vacances. Il se rapproche même de Livia, qui n'hésite pas à s'immiscer, à sa manière, dans l'enquête. Les femmes sont vraiment prépondérantes dans ce roman, même s'il reste essentiellement masculin.
Dans la très catholique Sicile, ce roman utilise une symbolique religieuse très maîtrisée, qui imprègne chaque personnage. Judas hante l'oeuvre de Camilleri, au point qu'il cite un de ses romans, la disparition de Judas, inspiré par une histoire vraie. Pour l'intertextualité, on n'est jamais si bien servi que par soi-même.
Les traditions se perdent : même les mafieux se repentent réellement, et c'est au moment où son parrain historique s'éteint que ses codes (en matière d'exécution) n'ont jamais été si bien explicités. Même la brigade spécialisée en est réduite à se tourner les pouces. Les temps changent. Les crimes perdurent.
Lien : http://deslivresetsharon.wor..
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