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Critique de wellibus2


Dans quelle forêt pénétrons-nous en ouvrant ce cahier du poète essayiste mexicain qui doit bien recueillir près d'un demi-millier de pensées, sentences, arguments propres à frayer des sentiers de questions sur la vie qui passe, l'enfance et la mort, l'amour, les voyages et les rêves ? S'ils n'échappent pas toujours au caractère péremptoire du genre, que ne dénie pas une forme somme toute classique, ces arbres poussent de terre comme du tréfonds de l'existence et cela nous concerne, malgré tout. Arbres aux racines multiples, aux troncs plus ou moins communs, à la fois très mexicains (la nature et Dieu et la mort, non toujours sans humour : “La discrétion des Mexicains n'est qu'apparente. S'ils ne montrent pas davantage la tête, c'est par instinct ou parce qu'ils savent qu'on la leur coupera”) mais universels aussi, irrigués par le modèle qu'il s'est choisi (La Rochefoucauld) et son goût poétique (Drummond de Andrade, Baudelaire, Ungaretti). Quelques oiseaux s'envolent : “Dans les séparations l'important est le mot ou le signe.”

Claude Favre
Cahier Critique de Poésie (mars 2010)


http:federop.free.fr
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