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Critique de Roggy


Si la solitude avait un visage, ce serait celui de Meursault, l'Etranger.
Etranger à la vie, au monde qui l'entoure, mais surtout étranger à lui-même.
Son nihilisme et son indifférence, sa façon de s'accommoder des coups du sort n'ont d'égal que son détachement blasé et l'absence d'empathie.

Si le récit d'Albert Camus peine à séduire au départ, c'est finalement son côté grave qui nous convainc.

Porté par une prose qui avance par pulsations rythmées de façon assez régulière, l'auteur nous raconte la brutalité du réel avec une âpre et déchirante douceur.
Dans un style au classicisme élégant, Albert Camus fait passer un maximum de questionnements sur la justice des hommes avec un minimum de mots.

Sobriété, simplicité, c'est justement l'approche minimaliste et distancée qui donne toute sa force à ce chef d'oeuvre.

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