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Critique de livrephage


J'ai décidé de me plonger dans les pages de "L'Étranger" de Camus, attirée par sa renommée et son influence dans le monde de la littérature existentialiste. Pourtant, malgré sa brièveté (86 pages seulement), je me suis retrouvée à lutter contre l'ennui tout au long de ma lecture.

Le personnage principal, Meursault, est censé incarner l'absurdité de l'existence humaine, mais je n'ai pas réussi à me connecter avec lui. Son manque d'émotion et son détachement total m'ont laissée indifférente. Je n'ai pas cru en lui, je n'ai pas réussi à ressentir la profondeur de son dilemme existentiel.

Peut-être que c'est la nature même du personnage qui m'a empêchée de m'investir dans l'histoire. Son comportement apathique et son refus de se conformer aux normes sociales sont censés être révélateurs, mais pour moi, cela a juste semblé vide et sans substance.

De plus, bien que le style d'écriture de Camus soit fluide et précis, j'ai trouvé que l'intrigue manquait de développement. Les événements se succèdent sans réelle progression, laissant peu de place à l'exploration des thèmes existentiels annoncés.

En fin de compte, "L'Étranger" a été pour moi une expérience décevante. Malgré ses louanges et son statut de classique, je n'ai pas réussi à trouver l'inspiration ou la connexion émotionnelle que j'espérais. Peut-être que c'est là l'essence même de l'absurdité : rechercher du sens là où il n'y en a peut-être tout simplement pas.


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