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Critique de Ziliz


Tandis que Niceto et ses potes traficotent (petits boulots, arnaques) pour arrondir leurs fins de mois dans cette Espagne en crise, voilà qu'ils se mettent à mourir les uns après les autres. Comme ils sont octogénaires confirmés, ça pourrait sembler à peu près 'normal', mais non : ils se font assassiner.

Pas gaie, cette histoire de petits vieux qui pagaient sur leur mémoire à l'approche de la mort : « On veut croire que notre vie est un voyage comme celui de l'eau. Qui ne disparaît jamais tout à fait. Qui trouve toujours le chemin du retour. Mais un beau jour, alors que tu es déjà vieux et que plus rien n'a d'importance, la révélation arrive. Tu sais que ce chemin n'existe pas. Que la pluie qui te tombe dessus n'est jamais la même. »
En effet, comme le suggère la grossesse de Diana, si l'homme ne disparaît jamais complètement, c'est au mieux via sa descendance (ou dans ses oeuvres, mais il n'est pas donné à tout le monde d'être artiste), et point barre.

J'ai trouvé de jolies images dans cet album, comme celle-ci, sur le vieillissement : « Un beau jour tu te rends compte que la réalité a gagné la partie. Une partie que tu n'avais même pas conscience de jouer. Et toi tu restes impassible, comme un arbre que l'automne laisse avec le pantalon baissé au milieu du bois. »
Mais comme je m'attendais à retrouver une ambiance un peu rigolarde, façon 'Vieux Fourneaux', j'ai été déçue. L'histoire est très sombre, et je ne suis pas certaine d'avoir tout saisi, d'autant que je m'y perdais parfois dans les personnages, aux physionomies proches.

• merci MaGi pour le prêt ! 😊
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