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Critique de saigneurdeguerre


Ah les relations mère-fille ! Il en faut du courage pour élever seule son enfant. Attention ! Je n'ai pas dit que Cloé était une sale gosse ! Juste une jeune ado qui a son point de vue qui diffère sensiblement de celui de sa mère…
Un exemple valant mieux qu'un long discours : Maman exige que Cloé, pressée de sortir, range d'abord le b… qui règne dans sa chambre. Evidemment, cela contrarie la jeune pousse qui avait de tout autres projets. Heureusement, cette enfant ne manque pas de ressources et arrive à faire craquer sa mère en la suppliant de sa voix la plus larmoyante de la laisser sortir car elle a un rendez-vous avec Jérémyyyy ! Promis juré ! A son retour elle fera tout ce que maman veut… Mais à peine hors de l'appartement, elle sort son GSM et se vante d'avoir réussi à mentir à sa mère en l'émouvant. Cloé a oublié que les murs ont des oreilles… (La suite de cette histoire au prochain épisode.)

Critique :

J'adore cette série que je me suis mis à lire après avoir acheté quelques exemplaires à glisser entre les mains de mes élèves filles. Devant le plaisir évident que leur procurait cette lecture, quelques garçons, même des petits machos, ont voulu lire ces BD « pour filles ». Ils se sont bien marrés, mais évidemment, lorsque je leur ai demandé s'ils avaient aimé, ces messieurs se sont lancés dans des : « Bof ! Pas terrible ! C'est nul ! C'est vraiment pour les filles ! »
Ok ! Message reçu ! J'ai relevé le nom de tous ceux qui trouvaient que les histoires étaient nulles et leur ai interdit d'encore emprunter ces BD… Il y en a qui ont trouvé la mesure à l'image de leur instituteur : parfaitement injuste !
Après un petit débat, la plupart ont reconnu que cette bande dessinée n'était pas « si mal que ça » ! Ceux-là ont obtenu le droit d'emprunter les BD « Ma mère et moi »… Pendant que les filles criaient à l'injustice car elles estimaient que la plupart des bandes dessinées étaient avant tout destinées aux garçons et que celles-là, il fallait les leur laisser en priorité. Il a fallu que je me livre à un chantage abominable pour mettre un terme à cette discussion : « Si j'entends encore une seule remarque, je note le nom de celui ou de celle qui l'émet et je lui interdis l'accès à cette série pour trois mois ! »
Remède radical. 😊

PS : Contrairement à ce qu'indique la base de données de Babelio, il n'y a pas 80 pages, mais seulement 40 !
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