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Critique de clude_stas
Cette monographie consacrée à Bruno Carbonnet offre une identité forte, la maquette ayant été réalisée en collaboration avec l'artiste, mais dans un cadre assez homogène avec les autres volumes de la collection « Monographies d'artistes contemporains ».
Bruno Carbonnet est né à Calais en 1957. Il est souvent qualifié de peintre figuratif. En 1979, il est diplômé de l'Ecole des Beaux-Arts de Quimper. Il est, en effet, peintre mais il pratique également la photographie, la gravure, la vidéo, tous ces médiums pour interroger les phénomènes de mémoire et de représentation de la lumière. Depuis 1983, il s'est engagé dans une mission pédagogique dans différentes écoles d'art avant celle de Lyon où il résida. En 1992 il travaille au sein du programme culturel Nouveaux Commanditaires de la Fondation de France. Son travail est ici particulièrement bien représenté par un ensemble iconographique de grande qualité et assez complet jusqu'en 1996, structuré en une chronologie assez souple.
Les oeuvres de Carbonnet sont apparues dans les années 1980, lors du premier septennat de François Mitterrand. Et il reste un des derniers bastions en France pour défendre la peinture, aux côtés de Bernard Frize, par exemple. Aussi cette monographie (la seule, me semble-t-il) venait-elle combler un vide en éclairant le travail de cet artiste, encore aujourd'hui, trop confidentiel. La courte présentation, due à Catherine Strasser, critique d'art, est emplie de considérations limpides et documentées (de l'excellente vulgarisation) et contextualise la peinture de Carbonnet. Ma préférence s'envole vers une toile de 1995, intitulée « le Buisson ardent », 6 x 3 mètres, 18 m² de couleurs incandescentes qui ne laissent personne indifférent. Elle est conservée aujourd'hui au FRAC Lorraine.
En fin de volume, quelques notes pour compléter l'introduction, la liste des illustrations, une chronologie et une bibliographie sélective.
Bruno Carbonnet est né à Calais en 1957. Il est souvent qualifié de peintre figuratif. En 1979, il est diplômé de l'Ecole des Beaux-Arts de Quimper. Il est, en effet, peintre mais il pratique également la photographie, la gravure, la vidéo, tous ces médiums pour interroger les phénomènes de mémoire et de représentation de la lumière. Depuis 1983, il s'est engagé dans une mission pédagogique dans différentes écoles d'art avant celle de Lyon où il résida. En 1992 il travaille au sein du programme culturel Nouveaux Commanditaires de la Fondation de France. Son travail est ici particulièrement bien représenté par un ensemble iconographique de grande qualité et assez complet jusqu'en 1996, structuré en une chronologie assez souple.
Les oeuvres de Carbonnet sont apparues dans les années 1980, lors du premier septennat de François Mitterrand. Et il reste un des derniers bastions en France pour défendre la peinture, aux côtés de Bernard Frize, par exemple. Aussi cette monographie (la seule, me semble-t-il) venait-elle combler un vide en éclairant le travail de cet artiste, encore aujourd'hui, trop confidentiel. La courte présentation, due à Catherine Strasser, critique d'art, est emplie de considérations limpides et documentées (de l'excellente vulgarisation) et contextualise la peinture de Carbonnet. Ma préférence s'envole vers une toile de 1995, intitulée « le Buisson ardent », 6 x 3 mètres, 18 m² de couleurs incandescentes qui ne laissent personne indifférent. Elle est conservée aujourd'hui au FRAC Lorraine.
En fin de volume, quelques notes pour compléter l'introduction, la liste des illustrations, une chronologie et une bibliographie sélective.
