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Critique de boudicca


Si le premier tome de la nouvelle trilogie de J. Carey avait répondu à toutes les attentes et même plus, ce second volume se révèle meilleure encore. On retrouve comme toujours avec plaisir les personnages hauts en couleurs que l'on commence à bien connaître. Comme pour le tome précédent l'action n'est guère présente dans la première partie du roman sans que le rythme de lecture ne s'en trouve gêné, puis tout s'accélère et on ne peut plus s'empêcher de poursuivre la lecture. On s'identifie toujours aussi facilement à Imriel, personnage touchant et profond dont on assiste à l'évolution et pour lequel il est difficile de ne pas éprouver de sympathie. L'auteur dispose également d'un réel talent pour créer des histoire d'amour absolument bouleversantes et magnifiques sans jamais tomber dans la mièvrerie.

Après la ville de Tiberium et les aventures de notre héros dans les Caerdiccae Unitae, l'auteur nous entraine cette fois à la découverte des pays nordiques même si une bonne part de l'action se déroule en Alba (Angleterre) où Imriel se retrouve contraint de demeurer et où Phèdre avait également rapidement fait un saut dans un tome de la trilogie précédente. Si l'on pourrait craindre que se retrouver en terrain plus connu et moins exotique diminuerait l'intérêt du lecteur il n'en est toutefois rien tant l'auteur dispose d'une imagination fertile et d'un talent rare pour nous plonger en quelques lignes au coeur même d'une civilisation. le dépaysement est donc encore une fois là et au fur et à mesure des tomes il devient difficile de ne pas être fasciné par la richesse de l'univers de l'auteur et admiratif de son talent. Encore une belle réussite pour J. Carey.
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