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Critique de dedanso


Le tome 3 des Ferrailleurs vient clôturer cette saga déjantée qui a vu se côtoyer une famille des plus inquiétantes, des personnages pouilleux mais lumineux et des objets doués de vie.

Nous retrouvons ici Clod et les membres de sa famille bien décidés à trouver refuge dans Londres, qui leur était jusque là interdite, quitte à se débarrasser des Londoniens. Et quoi de plus facile lorsque chaque membre de la famille a un don particulier : transformer les humains en objets, se métamorphoser, cracher le feu, cracher une brume noire enveloppante, faire obéir et se mouvoir les objets...

De son côté Lucy est prête à tout pour retrouver Clod et mettre fin aux agissements des Ferrayor. Il s'agit vraiment d'un personnage lumineux, courageux, d'un optimisme à toute épreuve. Elle met toujours son intelligence et sa débrouillardise au service des autres. Personnage féministe par excellence, elle ne fait que ce qu'elle veut (y compris donner des coups), mais toujours avec un sens de la justice certain et un grand coeur.

Si j'ai retrouvé avec un réel plaisir cet univers si dérangé, si noir, si sale, si beau, si décalé, j'ai toutefois à déplorer deux petites choses.
D'abord je dois bien dire que ce tome-ci manque cruellement d'action. Heureusement que la particularité de l'univers est très prégnant car il permet au lecteur de continuer sa lecture malgré tout.
Ensuite le personnage de Clod est devenu trop "lisse". S'il a toujours été couard (ce qui apportait de l'humour au récit), ici il devient par trop influençable et perd sa personnalité.

Je ne dirais donc pas que ce tome clôt la série avec brio, mais je ne peux pas dire non plus qu'il la déprécie. J'ai pris plaisir à suivre les dernières aventures des Ferrayor, à évoluer dans ce Londres du XIXème parmi les orphelins, les va-nu-pieds, les débris de la société, les immondices, les objets dénaturés, tout cet univers noir et sale que l'on se prend à aimer.

Et je vous invite, si ce n'est déjà fait, à découvrir cet univers et son auteur, qui en valent tous les deux largement la chandelle.
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