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Critique de Pois0n


Et voilà, le dernier tome de Calendar Girl, terminant la série EXACTEMENT de la façon dont on l'avait supposé, qu'il s'agisse de l'histoire de Mia ou de l'intrigue amorcée dès la fin du volume précédent.

Décidément, le foreshadowing, ce n'est pas le fort d'Audrey Carlan. C'est dommage, car sans ça, on aurait eu beau trouver ça gros, l'histoire aurait bénéficié d'un effet de surprise pas déplaisant. A la place, on sait dès les premières pages où l'on va aller, Mia croisant en effet un visage connu... par hasard dans la rue. Pour les deux du fond qui n'auraient pas encore compris de quoi il sera question dans ce douzième et dernier tome, sans doute... Après tout, il fallait bien ça pour clore toutes les intrigues soulevées au long des onze volumes, même si, finalement, on aurait pu volontiers s'en passer. Dans la vraie vie, on n'a pas toujours de réponses, mais Mia, c'est Mia, passée en un an de serveuse à Vegas à star montante du petit écran, après s'être composé une famille adoptive et en avoir retrouvé une biologique. Alors on est plus à ça près.

Audrey Carlan a plus ou moins bien géré son truc. Si la réaction de Mia s'avère crédible et que l'on appréciera d'échapper au côté « bisounours, hop magie on pardonne tout », la justification de tout ça apparaît un brin légère et facile, surtout vu la façon dont elle est exposée. On a le sentiment que le sujet n'a absolument pas été creusé et n'est là que pour servir d'excuse, d'autant que dans la réalité, les choses sont rarement aussi extrêmes qu'ici. Bref, c'est moyen, surtout que ce n'est pas la première fois qu'un problème psy est utilisé de façon caricaturale dans la série.

Mis à part ça, l'aspect « télévision » est survolé (on s'y attendait, mais ce n'est pas une raison), le véritable objectif de ce tome étant bel et bien de conclure la série. de ce côté-là, malgré une fin plutôt rapide, l'objectif est rempli. Novembre amorçait le début de la fin, ne restait plus qu'à refermer toutes les portes ouvertes, insérer une dose élevée de bons sentiments (après tout, c'est Noël) pour terminer le récit sur une note légère et bien évidemment le mariage de rigueur.
Si la fin de l'histoire en elle-même apparaît plutôt abrupte, même si le changement de narration est vraiment sympa, il reste le véritable épilogue, celui qui nous apprend ce que sont devenus absolument tous les protagonistes de la série, et au passage combien de temps s'est écoulé depuis tout ça. On dit au revoir à tout le monde, un par un, et mis à part un seul point un peu décevant, tous ont eu droit au destin qu'on espérait pour eux. Même si le reste du volume n'a rien d'extraordinaire, Audrey Carlan nous a tout de même offert une très belle fin.

Que dire ? Ce douzième tome de Calendar Girl ne révolutionne pas la recette, présentant les grumeaux habituels (prévisibilité, facilités, superficialité de certains aspects de l'intrigue...) mais remplit parfaitement son rôle.

Concernant la série dans son ensemble...
… ce n'est pas extraordinaire, c'est vrai. Il y a eu du très bon, du très mauvais, et globalement surtout pas mal de moyen, mais ça se lit. Si (et seulement si !) vous appréciez ce genre de littérature, les aventures de Mia restent sympa à suivre et vous feront passer un bon moment, même si elles n'ont pas de quoi rester dans les annales.
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