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Critique de Pois0n


Les mois s'enchaînent et ne se ressemblent pas pour Mia. Après une cheville foulée et un huis-clos, Audrey Carlan crée de nouveau la surprise. Vous vous attendiez à un troisième bellâtre devant lequel se pâmerait Mia ? Vous en aurez deux pour le prix d'un. Ainsi qu'une famille italienne au sommet de laquelle se dresse la mamma dans toute sa splendeur, bien déterminée à ce que son fils fasse un beau mariage et perpétue la lignée...

Si le sujet du père dans le coma et de la petite soeur n'était jusqu'à présent qu'une vague toile de fond, le bref passage de Mia à Vegas en début de tome lui donne un peu plus de poids. En revanche, la jeune femme n'a jamais paru aussi irritante que lorsqu'elle surprotège Maddie, pourtant largement majeure ! Quant à Ginelle, la meilleure amie... Les conversations téléphoniques des deux filles m'avaient toujours semblé un peu bizarres, manquant de naturel ; qu'elles s'embrassent sur les lèvres comme si de rien n'était en guise de bonjour n'arrange pas les choses ! Qui fait ça avec une « amie » dans la vraie vie ?

Heureusement, l'intrigue du tome prend vite le dessus. On le devine dès le début, l'objectif de Mia, à l'origine engagée pour servir de couverture à Tony, héritier italien et chef d'entreprise, sera d'aider celui-ci à avouer la vérité à ses proches. de toutes façons, elle n'a pas le choix, la mamma étant si désespérée qu'elle marierait bien Mia et son fils sur le champ ! Pendant ce temps-là, Hector, le conjoint légitime, souffre en silence.
Hector, c'est le véritable point fort de ce tome. A l'instar d'Alec, il se révèle très attachant et se révélera un ami précieux pour Mia. En fin de compte, Tony a beau être le client, ce n'est pas lui le plus présent aux côtés de celle pourtant censée jouer le rôle de sa fiancée.

Le trio de personnages fonctionne très bien et l'amitié est vraiment mise en avant tout au long du volume. Et on échappe *presque* aux clichés navrants sur les gays. Presque. de ce côté-là, Audrey Carlan aurait pu mieux faire, mais ce n'est pas catastrophique. Même si on se serait bien passé du cliché sur les fringues. Et puis il y a la famille Fasano... Une famille plus que nombreuse mais dont deux figures se détachent au sein du récit : Mona, la mamma, et Angie, la fille cadette. La première est touchante, franche mis pas si forte qu'elle le semble ; la seconde apporte une touche de sympathie et de légèreté à une histoire qui en avait bien besoin.
Et puis, l'amourette de Mia avec Wes est toujours d'actualité (et toujours aussi peu crédible, et lui toujours aussi peu charismatique).

Tout ça en à peine deux-cent pages (comme d'habitude), ça donne un tome assez dense où l'on ne s'ennuie pas, même si les ellipses y sont tout sauf transparentes. Mais le plus dommage, c'est sans aucun doute la résolution ultra expédiée de tous les problèmes, hop ! magie ! donnant un peu une impression de « tout ça pour ça ». Ceci dit, difficile de ne pas se laisser contaminer par la bonne humeur de cette fin... Après tout, comme le disait si bien Mia, le chemin compte plus que la destination.

Quelles nouvelles surprises attendent Mia en Avril ? Wes va-t-il enfin devenir intéressant ? Pour le savoir, il faudra lire le tome suivant.
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