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Critique de bilodoh


Quand un roman commence par un père qui reçoit une balle dans la tête, on sait tout de suite qu'on est dans la tragédie…

Au hasard d'une fuite éperdue, son fils Alexandre se retrouve chez « Tison », un homme défiguré dans un incendie. Alexandre le connait à peine, mais il découvre chez lui une oasis de lecture. Son défunt père lui répétait que la vie n'était pas comme dans la littérature et qu'il n'y avait rien d'utile à apprendre en lisant. Mais ce n'est que longtemps après, Alexandre découvrira que cette haine des livres n'était peut-être pas si totale.

Alexandre vivra des amours et des deuils avant de revenir au village pour se réfugier dans la cabane de son père, sur sa terre en bois debout.

Les personnages sont forts et l'écriture est belle, même si on est surpris au départ par la forme de certains paragraphes, présentés comme des répliques de théâtre.

Une tragédie qui est aussi celle des mots, ceux qui ne sont jamais dits :
« L'héritage le plus fort du père : son silence. C'est lui qui m'accompagne chaque jour de ma vie, sur lui que je marche, en lui que je lis. C'est une marque profonde : entre guillemets, des points de suspension. »  (p. 109)
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