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Critique de ninoule69
Ce roman jeunesse date de 1987. On voit d'emblée sur la première de couverture qu'un univers mi merveilleux mi réaliste se présente aux lecteurs. D'ailleurs, la banane de rocker d'un des personnages ne laisse pas d'interpeler ou tout du moins de faire rire.
De quoi s'agit-il ? L'Homme au sac, sorte de père fouettard espagnol, s'adresse à un brillant publiciste - un caddor de la publicité- au nom d'une bande de camarades. En fait, lui, le Géant, la sorcière, la fée et le dragon souffrent cruellement de l'indifférence de tous et particulièrement des enfants à leur égard. Il confie donc à Bonaventure Bonet, le publicité, la lourde tache de redorer leurs blasons respectifs. Pour Bonaventure, c'est la plus belle offre de sa carrière et il ne manque ni de ressources, ni d'idées... Encore faudrait-il que tout se passe comme il a prévu !
Soyons honnete, ce roman ne deviendra un classique de la littérature jeunesse mais certaines scènes loufoques ne manquent pas de burlesque, d'autres qui -rappelons-le - datent de 1987, ne manquent pas de modernité ; il est en effet troublant de voir que ce que l'auteure imagine comme quelque chose de fou et nouveau en matière d'opération publicitaire à la fin des années 80, fait quasiment pale figure au regard des programmes de télé réalité actuels !
En résumé, ce roman en apparence léger et sans ambition (si ce n'est celle de faire et c'est déjà énorme) propose différents niveaux de lecture. Les plus y trouveront les aventures frappadingues d'une sorcière, d'un dragon et d'un fée tentant de faire moderne, mais les plus critiques y verront en filigrane quasiment un pamphlet visant l'univers fou de la publicité et des médias.
De quoi s'agit-il ? L'Homme au sac, sorte de père fouettard espagnol, s'adresse à un brillant publiciste - un caddor de la publicité- au nom d'une bande de camarades. En fait, lui, le Géant, la sorcière, la fée et le dragon souffrent cruellement de l'indifférence de tous et particulièrement des enfants à leur égard. Il confie donc à Bonaventure Bonet, le publicité, la lourde tache de redorer leurs blasons respectifs. Pour Bonaventure, c'est la plus belle offre de sa carrière et il ne manque ni de ressources, ni d'idées... Encore faudrait-il que tout se passe comme il a prévu !
Soyons honnete, ce roman ne deviendra un classique de la littérature jeunesse mais certaines scènes loufoques ne manquent pas de burlesque, d'autres qui -rappelons-le - datent de 1987, ne manquent pas de modernité ; il est en effet troublant de voir que ce que l'auteure imagine comme quelque chose de fou et nouveau en matière d'opération publicitaire à la fin des années 80, fait quasiment pale figure au regard des programmes de télé réalité actuels !
En résumé, ce roman en apparence léger et sans ambition (si ce n'est celle de faire et c'est déjà énorme) propose différents niveaux de lecture. Les plus y trouveront les aventures frappadingues d'une sorcière, d'un dragon et d'un fée tentant de faire moderne, mais les plus critiques y verront en filigrane quasiment un pamphlet visant l'univers fou de la publicité et des médias.
