Encore une fois je vais aller à l'encontre de l'avis général, je n'ai pas été convaincu par
La colère d'Izanagi. J'ai bien aimé le style, c'est à la fois bien écrit et facile à lire, j'ai bien aimé le personnage de Noémie, partagée entre sa culture française et japonaise.
Elle trouve les villes japonaises moches et se fait snober car
elle est à moitié européenne, et
elle est dotée d'une grande sensibilité. Hayato son binôme, est lui assez désagréable mais intéressant, et il faut reconnaitre qu'il s'améliore au fil du récit.
L'intrigue commence bien, on cherche à comprendre qui manipule qui, mais la fin est trop grosse, trop loufoque pour être crédible. Encore une fois c'est très bien construit, l'auteur place ça et là quelques rares indices qui permettront de suivre le dénouement, mais ce n'est pas vraisemblable pour autant.
J'avoue que je n'ai aucun attrait pour la culture japonaise, mais ce n'est pas la seule raison pour laqu
elle je n'ai pas accroché à ce livre qui néanmoins reste agréable à lire.
Quelques exemples de choses qui m'ont dérangé dans ce livre : le personnage de Miyake est assez insignifiant et pas trop crédible. Kenta n'a rien d'un pirate informatique au départ, mais il accède à la messagerie et même à l'ordinateur de Sugiyama. Facile !
Kenta sait qu'il est piégé par la Bergerie, que tout ce qu'il fait est épié, et que sa compagne est en danger. Pourtant il raconte tout à Suzuka, qui s'empresse de la répéter à son amie Minami. Difficile à croire. En Afrique on dit qu'un secret est "Une chose qu'on ne répète qu'à une personne à la fois". Est-ce la même chose au Japon ???Commenter  J’apprécie         56