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Critique de paroles


J'ai bien aimé cette plongée dans le passé. Jean-Claude Carrière, né en 1931 à Colombières-sur-Orb dans l'Herault, nous invite dans son enfance revisitée de ses souvenirs. On y retrouve avec plaisir les us et coutumes de la petite paysannerie, une vie quasi autarcique, simple, faite de lourds travaux quotidiens et de petits bonheurs glanés au bord de la rivière, en famille, entre amis.
Une époque allant de 1931 jusqu'en 1945, date à laquelle il part pour Paris poursuivre ses études. Une époque au cours de laquelle, l'auteur en plus de ses souvenirs, n'hésite pas à évoquer la vie rurale, la transmission parents-enfants à travers les gestes, l'histoire, la géographie du lieu, l'église, l'école, le parler local, les gens et personnalités parfois singulières qui y vivent, la pêche, la chasse, les outils, le boire, le manger… bref, tout ce qui fait une vie paysanne.
C'est frais, drôle ou caustique parfois, mais surtout c'est écrit avec une grande sincérité et simplicité.
Une parenthèse agréable dans le monde de l'enfance, avant les grands bouleversements et les changements rapides dans la seconde moitié du XXe siècle.

« Nous voudrions tous que soit préservé le monde où nous avons grandi. Il est notre assurance contre le temps, contre la vieillesse et l'effacement définitif. Il nous marque comme le fer rouge marque les bêtes d'un troupeau. »
Et c'est pour le petit garçon qu'il était à l'époque qu'il a écrit ces quelques lignes, petit garçon qui goûtait du bout des lèvres le vin bourru : le premier vin tiré par les viticulteurs.
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