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Critique de 5Arabella


« Les vendanges de Suresnes » sont une petite pièce en un acte, crée en août 1695 et qui permet d'augmenter sensiblement la fréquentation du théâtre et les revenus des comédiens. le succès de la pièce fut durable : c'est la pièce de Dancourt la plus souvent représentée d'après les registres de la Comédie-Française. Il avait déjà utilisé une thématique proche dans sa pièce précédente, « Foire de Bézons » : les charmes campagnards des environs de Paris attiraient de nombreux habitants de la capitale. du Ryer avait déjà écrit une comédie sous le titre « Les vendanges de Suresnes » créée en 1633, mais Dancourt ne semble pas s'en être inspiré. C'est simplement l'envie d'avoir un décor, et aussi la possibilité d'introduire des personnages paysans, avec une façon de parler, des manières naïves, qui donnent des effets comiques sans doute un peu faciles, mais visiblement efficaces sur le public de l'époque.

Un riche bourgeois, M. Thomasseau s'est offert un petit terrain avec de la vigne à Suresnes, il a invité du monde pour les prochaines vendanges. Il compte y rencontrer une jeune fille qu'il souhaite épouser, qui devrait venir avec sa tante, auprès de qui il a fait quelques approches. Il attend aussi un jeune homme dont il a décidé de faire son gendre. Mais son jardinier, Thibaut, lui apprend que sa fille Mariane, voit le soir un galant. le galant, Clitandre, et Mariane, tentent de circonvenir Thibaut, la bourse du jeune homme ne laisse pas Thibaut insensible. Les jeunes gens peuvent également compter sur Mme Dubuisson, une femme aux activités douteuses ; elle va utiliser aussi les talents de comédien de Lorange, un cabaretier parisien, à qui Clitandre doit une belle somme, et qu'un riche mariage permettrait de solder. le fiancé choisi à Mariane par son père, Vivien arrive. On lui présente une fausse Mariane (jouée par Lorange) naine, laide et très hargneuse. Thibaud joue un M. Thomasseau borgne, boiteux et violent. le malheureux Vivien n'a qu'une envie, se sauver. Mais le véritable M. Thomasseau survient, ce qui fait presque échouer le complot. Mais Lorange ne perd pas le nord, et se présente sous le déguisement d'une comédienne, et fait croire à Thomasseau que Vivien entretient l'entretient. Thomasseau, scandalisé, chasse Vivien qu'il croit un parfait débauché. Arrive la jeune femme qu'il souhaite épouser, Angélique. Or il s'avère qu'elle est la soeur de Clitandre, ce qui permet à la pièce de se terminer par les deux mariages.

Ce n'est pas un comique très fin, les personnages sont très stéréotypés la pièce n'est pas non plus très crédible sur le plan dramatique. Peut-être que des acteurs comiques très performants, appréciés du public, en faisaient tout le sel. Il est en tous les cas, difficile de comprendre le succès de cette pièce aujourd'hui.
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