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Critique de Nepenthes
Après un premier tome en dents de scie et un second tome qui m'avait bien emballé, j'attendais une fin grandiose pour cette trilogie. L'univers des deux auteurs de cette série recèle de certaines richesses, parfois de belles promesses mais, au final, ce dernier livre aura été à l'image de l'ensemble de la trilogie : inégal.
Première déception pour moi dans ce tome : la quasi-disparition des personnages de Mikal et Lawdon, que j'aimais beaucoup. S'ils ont été très présents dans le second tome, ils disparaissent presque de la circulation dans ce tome-ci par un petit tour de passe-passe : emmeria noire et puis basta ! Grosse frustration pour moi, car chaque fois qu'un personnage me semblait prometteur, il était soit (rayez la mention inutile) : 1) tué, 2) corrompu. Dommage d'introduire des personnages dont on se débarrasse bien facilement une fois qu'on en a plus besoin... Ne restait donc plus que la bande de personnages principaux, mais qui manquent pour moi cruellement de nuances...
Ce tome-ci m'a également paru vraiment longuet : des descriptions qui alourdissent parfois le récit, une action qui traîne en longueur, un dénouement qui ne semble jamais venir... On est noyés sous les états d'âme des uns et des autres et on a parfois la désagréable sensation de tourner en rond. L'action se concentre dans les 100 dernières pages, mais manque de rythme et de relief.
J'ai tout de même apprécié que le dénouement soit en demi-teinte : une fin plutôt optimiste, mais qui aura nécessité tout de même le sacrifice d'un personnage, même si le lecteur s'attend un peu à un retournement de situation favorable pour l'épargner. Les auteurs ont su jouer sur les attentes des lecteurs sur ce point-là, et c'était bien joué.
Et comme c'est souvent le cas dans les épilogues, celui-ci m'a paru être seulement une manière de clore certaines choses qui n'ont pas trouvé leur place dans le récit initial, déjà bien conséquent (bien qu'il aurait largement pu être élagué de certains passages). Rétrospectivement, je suis un peu déçue que les auteurs se soient engagés sur autant de fronts, pour finalement ne pas remplir toutes leurs promesses. Les trois tomes ont été émaillés d'intrigues secondaires (la Physendrie, les Vogueux...) qui sont devenus presque de l'arrière plan.
Je reste donc sur une note amère en terminant cette trilogie qui n'aura pas comblé toutes mes attentes...
Première déception pour moi dans ce tome : la quasi-disparition des personnages de Mikal et Lawdon, que j'aimais beaucoup. S'ils ont été très présents dans le second tome, ils disparaissent presque de la circulation dans ce tome-ci par un petit tour de passe-passe : emmeria noire et puis basta ! Grosse frustration pour moi, car chaque fois qu'un personnage me semblait prometteur, il était soit (rayez la mention inutile) : 1) tué, 2) corrompu. Dommage d'introduire des personnages dont on se débarrasse bien facilement une fois qu'on en a plus besoin... Ne restait donc plus que la bande de personnages principaux, mais qui manquent pour moi cruellement de nuances...
Ce tome-ci m'a également paru vraiment longuet : des descriptions qui alourdissent parfois le récit, une action qui traîne en longueur, un dénouement qui ne semble jamais venir... On est noyés sous les états d'âme des uns et des autres et on a parfois la désagréable sensation de tourner en rond. L'action se concentre dans les 100 dernières pages, mais manque de rythme et de relief.
J'ai tout de même apprécié que le dénouement soit en demi-teinte : une fin plutôt optimiste, mais qui aura nécessité tout de même le sacrifice d'un personnage, même si le lecteur s'attend un peu à un retournement de situation favorable pour l'épargner. Les auteurs ont su jouer sur les attentes des lecteurs sur ce point-là, et c'était bien joué.
Et comme c'est souvent le cas dans les épilogues, celui-ci m'a paru être seulement une manière de clore certaines choses qui n'ont pas trouvé leur place dans le récit initial, déjà bien conséquent (bien qu'il aurait largement pu être élagué de certains passages). Rétrospectivement, je suis un peu déçue que les auteurs se soient engagés sur autant de fronts, pour finalement ne pas remplir toutes leurs promesses. Les trois tomes ont été émaillés d'intrigues secondaires (la Physendrie, les Vogueux...) qui sont devenus presque de l'arrière plan.
Je reste donc sur une note amère en terminant cette trilogie qui n'aura pas comblé toutes mes attentes...
