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Critique de Malahide75
Les éditions Dynamite publient le troisième tome de Giovannissima ! Écrit et dessiné par Giovanna Casotto.
Ce tome contient onze récits de longueur variable, édités à l'origine entre 1996 et 2001. Tous ces récits ont pour point commun de mettre en scène une héroïne qui ressemble à l'auteure elle-même. Dans l'univers de la bande-dessinée érotique, la présence d'une femme, surtout à cette époque, est un chose suffisamment rare pour être signalée et pour que l'on prenne le temps de s'interroger sur son travail.
Or que constate-t-on ? Si les clichés pourraient nous amener à attendre un travail plus érotique que pornographique, il n'en est rien ici. Giovanna Casotto aime multiplier les planches sur lesquelles elle s'invente des situations qui l'amènent à écarter les cuisses plus souvent qu'à son tour. Et c'est justement là où le bât blesse quelque peu dans cet album.
Les récits sont si courts que les histoires ne sont qu'à peine esquissées et qu'elles ne génèrent donc pas en elles-mêmes d'excitation chez le lecteur. Pour y trouver de l'excitation, il faut se contenter des dessins qui sont quasi gynécologiques et fort répétitifs.
Si l'on a lu les précédents tomes, on pourra être intéressé par le fait que c'est le premier opus en couleurs et que celles-ci sont globalement réussies, mais si on y recherche la volupté (ce qui paraît une évidence lorsqu'on se lance dans ce type de lecture), je crains qu'on n'y trouve guère son compte.
Ceci dit, les fantasmes étant propres à chacun, plus que pour tout autre genre de récits, je serais tentée de conclure par un : à vous d'essayer et de constater...
Ce tome contient onze récits de longueur variable, édités à l'origine entre 1996 et 2001. Tous ces récits ont pour point commun de mettre en scène une héroïne qui ressemble à l'auteure elle-même. Dans l'univers de la bande-dessinée érotique, la présence d'une femme, surtout à cette époque, est un chose suffisamment rare pour être signalée et pour que l'on prenne le temps de s'interroger sur son travail.
Or que constate-t-on ? Si les clichés pourraient nous amener à attendre un travail plus érotique que pornographique, il n'en est rien ici. Giovanna Casotto aime multiplier les planches sur lesquelles elle s'invente des situations qui l'amènent à écarter les cuisses plus souvent qu'à son tour. Et c'est justement là où le bât blesse quelque peu dans cet album.
Les récits sont si courts que les histoires ne sont qu'à peine esquissées et qu'elles ne génèrent donc pas en elles-mêmes d'excitation chez le lecteur. Pour y trouver de l'excitation, il faut se contenter des dessins qui sont quasi gynécologiques et fort répétitifs.
Si l'on a lu les précédents tomes, on pourra être intéressé par le fait que c'est le premier opus en couleurs et que celles-ci sont globalement réussies, mais si on y recherche la volupté (ce qui paraît une évidence lorsqu'on se lance dans ce type de lecture), je crains qu'on n'y trouve guère son compte.
Ceci dit, les fantasmes étant propres à chacun, plus que pour tout autre genre de récits, je serais tentée de conclure par un : à vous d'essayer et de constater...
