Povchéri, c'est ainsi que le narrateur a toujours été appelé par sa mère, quelles que soient les circonstances. Lui l'appelle Traîtresse infâme!
Le ton est donné : l'auteur narre avec beaucoup d'humour son enfance, en 1943, malgré la guerre et les privations. le roman alterne entre deux périodes de narration car nous retrouvons
Povchéri en 2003. Il est maintenant âgé et à l'hôpital. On comprend qu'il y a une nouvelle guerre.
Cet alitement forcé lui permet de relire le carnet qu'il rédigeait enfant et de se replonger avec nostalgie à cette époque, tout en lui donnant matière à une réflexion sur sa vie d'adulte.
Un roman touchant, plein de douceur.
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