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Critique de Davalian


Les liens du sang aurait tout aussi bien pu être intitulé Siger Holmes, tant ce personnage domine ce deuxième album de la sérié Holmes. le ton d'ensemble ici se distincte très nettement de L'adieu à Baker Street.

Watson, accompagné de son épouse et du jeune Wiggins, continue à mener l'enquête. Il va se retrouver confronté à la famille survivante du grand détective. Les mémoires et la demeure principale renferment bien des secrets qui ne seront qu'introduits ici. L'ambiance est à la défiance et au mystère. Les questions qui se posent sont bien plus nombreuses que les réponses apportées. Peut-être est-il trop tôt ?

Le scénario est mois riche que l'album précédent et donne l'impression de s'enliser. le recentrage sur la famille prend ici toute la place. Si de nouvelles têtes (fort énigmatiques au demeurant) font leur apparition), la majeure partie des acteurs qui ont été précédemment introduits ne sont plus de la partie, exit Sherlock, Moriraty (sauf pour un rapide retour en arrière) et Mycroft. Leur absence est plutôt étonnante qu'il est question de leur jeunesse.

Fort heureusement, le style graphique de la série sert de liant. Il est difficile de résister à un style aussi perfectionniste. Les visages nous donnent vraiment l'impression d'avoir affaire à des personnes. L'utilisation des nuances permet ici de renforcer cette impression de huis-clos, notamment pour les passages qui ont pour théâtre la maison Holmes. La rupture opérée avec le chapitre II apporte un peu de variété même si celui-ci peut paraître long et a priori en décalage avec ce qui précède et ce qui suit.

Cette fois-ci si les dessins et l'ambiance sont au rendez-vous, il n'en est pas de même pour le scénario. La bande dessinée parait courte, nous laissant sur notre faim et s'achève de manière plutôt décevante. L'absence de notes explicatives est également surprenante, serait-elle révélatrice d'un manque d'inspiration ? le constat est d'autant plus troublant que le plaisir de la lecture reste au rendez-vous.
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