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Critique de Takalirsa


Tout au long de ce roman, je me suis demandée si je devais rire ou pleurer ! le narrateur a un côté pathétique avec ses doutes existentiels et ses déconvenues qu'il gère en soignant son niveau d'alcoolémie. Et en même temps il a des réflexions tellement farfelues voire alambiquées qu'il vaut mieux les prendre avec légèreté si l'on ne veut pas soi-même devenir fou !


Il y a une vraie détresse derrière chacun des patients du Pavillon 43 et l'on comprend que la folie soit devenue pour eux l'unique exutoire à une réalité trop difficile à affronter. le meilleur exemple est certainement celui de "la petite Rose", la doyenne en régression à l'âge de ses six ans qui revit quotidiennement le jour où son père a quitté le domicile familiale avec le grand frère en promettant de revenir la chercher.


Mais pas besoin d'être interné pour être toqué, comme le démontre le personnage de Johnny "Rotten Walker", le roi des bons plans loufoques ! Alors oui les croyances en prennent un coup, oui Abel a des airs de martyr, oui la vie peut être désespérante, mais comme le laisse entendre la "morale" de l'histoire, peut-être tout n'est-il qu'une question de point de vue ! "Peut-être que les personnes sont comme les voitures. Ce n'est pas si important de savoir comment elles marchent, mais plutôt où elles vous emmènent"...
Lien : http://takalirsa.jimdo.com/m..
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