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Critique de Croquignolle


Quelle lecture coriace et peu détendue !
J'avoue que j'ai voulu abandonner trois fois. Mais je me suis battue jusqu'au bout. Eh oui, je suis tenace. Et j'ai bien fait !
Deux histoires se nouent, se dénouent, se complètent, s'expliquent au fil des pages : celle du roman, de Wallstreet et des siens, de leur entreprise, de leurs drames familiaux et celle de l'écrivain, Jean-Yves Cendrey, atteint d'un mal soudain bien étrange, très handicapant, qui le force à alterner les périodes au calme dans la campagne française, les jours humides à Ouessant et la vie quotidienne active à Berlin.
Il faut s'accrocher pour suivre. Il faut s'accrocher pour déchiffrer. Les phrases de Cendrey sont immensément longues, souvent dénuées de ponctuation; le vocabulaire est riche et dense et demanderait presque qu'on lise, un dictionnaire à la main.
Malgré ça, j'ai été intriguée. J'ai tenu bon. J'ai voulu savoir la provenance de ce mal qui a touché presque du jour au lendemain l'auteur. Je referme ce livre avec une vraie prise de conscience : Et si ma manière de vivre pouvait m'amener, moi aussi, à vivre et ressentir une telle descente aux enfers ? Et si je devenais moi aussi sujette aux assauts terrifiants d'une migraine incessante ? Ce livre ne cherche pas à répondre à ces questions mais témoigne simplement des maux que notre société moderne est capable d'engendrer, de perpétuer et du manque de réaction, de volonté de changer de de la part de tous les acteurs aux objectifs purement lucratifs.
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