AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de araucaria


Voici un livre dont le titre ne remplit pas ses promesses. L'auteur n'explique rien! Par ailleurs, le rôle de l'homme semble être concentré sur sa sexualité, et en tant qu'être humain, il n'est quand même pas uniquement un étalon. Lorsque l'auteur écrit "Il y a des hommes qui ne sont psychologiquement pas faits pour être pères, on peut lui rétorquer que certaines femmes ne sont pas faites non plus pour être mères, et que des couples ne sont pas faits pour être parents. J'ai eu l'impression que l'auteur se servait de cet ouvrage pour exprimer ses délires dans un langage pas très académique et en manifestant quelques obsessions, par exemple dans le chapitre intitulé "Philosophie des couilles"... Et oui, rien de moins...! Où le lecteur peut lire : "(...) pour exprimer la puissance d'un individu qui brave une autorité quand le commun des mortels se débine, on descend d'un cran vers le mâle ; on dit "avoir des couilles".
"En avoir dans le pantalon", des "grosses", de préférence. Traduction : avoir la capacité d'oser transgresser. Les couilles en question ne dépendent pas des circonstances, mais du tempérament. Il y a des personnes avec, d'autres sans. Mais les couilles des autres nous en donnent : elles sont contagieuses. C'est d'ailleurs en fréquentant des personnes "couillues" que les "sans couilles" peuvent en avoir un jour. (...) Oui, c'est grâce aux couilles que l'on peut renverser la pudeur, subvertir la morale et sortir de la loi, à tel point que les êtres humains qui en ont le plus sont bien souvent les femmes........." Etonnant n'est-ce pas? Et l'auteur s'épanche sur ce sujet sur encore pas mal de lignes.
Livre qui, par le style de l'auteur, se veut certainement moderne voire avant-gardiste... Mais rien de vraiment révolutionnaire dans cet ouvrage, et je suis déçue par son contenu, ses extrapolations et ses digressions.
Une perte de temps, je ne me suis même pas amusée à le lire.
Commenter  J’apprécie          251



Ont apprécié cette critique (24)voir plus




{* *}