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Critique de Bazart


Si je me suis marié, c'est pour me faire servir ! »

Ainsi commence cette nouvelle bande dessinée autobiographique de la géniale Florence Cestac, pour un lecteur surpris de voir ce genre de remarques sexistes d'un autre temps sous le plume de la moderne et féministe.Grand prix du festival d'Angoulème en 2000.

Avec sa verve habituelle, et ses personnages aux gros nez qui ne ressemble qu'à ce qu'elle fait, l'autrice publie un nouvel album autobiographique, qui s'attarde cette fois sur son enfance.

Elle y raconte son père, homme d'une époque (avant 68...), d'un milieu (la petite bourgeoisie de province), et leurs relations pour le moins tumultueuses.

Entre une fille déjà artiste et rebelle à toute forme d'autorité, et un père tyran domestique qui traitait sa femme et ses enfants comme des moins que rien, la vie ne s'est pas fait sans heurts et absence de complicité criante.

Car si en société, Jacques donne le change, il fait régner une ambiance détestable à la maison, privant sa progéniture de l'affection et de la confiance en soi requise.Sous l'humour des dialogues et la legereté du trait, on sent bien que Cestac a terriblement souffert de cette carence affective paternelle, et sa nouvelle BD , évidemment maitrisée de bout en bout, laisse cependant un goût amer en bouche.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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