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Critique de MarcoPolo85


Il y a la mer et son mouvement. Il y a les mouettes et leur cri insupportable. Il y a les pêcheurs allant et venant dans ces eaux turbulentes.

Et, il y a ce phare, isolé, immuable et solide, scrutant cet horizon changeant. Et, dans ce phare, est un homme y vivant reclus depuis sa naissance. Il ne connaît personne et personne ne le connaît si ce n'est ce chalutier qui lui emmène une cargaison alimentaire hebdomadaire (c'était une volonté de feu le père de cet ermite).

Les seules ouvertures sur le monde que cet homme dispose sont la mer et les déchets qui lui sont ramenés... et surtout un dico.

Ce dictionnaire lui fait imaginer des tas de situations rien qu'en s'arrêtant sur un mot et devine des femmes et des hommes en action quelque part dans le monde.

Notre ermite a une grande soif de connaître ce monde, mais il se sait prisonnier du phare, qui s'apparente plus à un mouroir qu'à un guide.

Peu de sentiments transparaissent du personnage : pas de joie, de colère ou de peine. Un peu normal quand on a personne pour se confier..

Le noir et le blanc donnent le ton d'un environnement à l'état brut, sans fioritures. Et pourtant, Chabouté arrive à y donner de l'émotion et de la tendresse.
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