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Critique de Dominique_Lin
L'Ivresse des papillons est le 4e roman de Jean-Philippe Chabrillangeas aux éditions Elan Sud. L'éditeur propose de lire les premières pages en ligne.
Olivier, écrivain installé à Paris retourne à Corrèze, son village natal, pour une soirée en son honneur. Il revient aussi pour écrire une autofiction, et cherche la vérité sur un drame qui a touché la région, mais un passé peut en cacher un autre…
Olivier va être confronté à la « petite » et la « grande » histoire.
La petite, c'est celle de ses amis et ses amours d'enfance, de ceux qui ont disparu et ceux qui sont encore au pays. La grande, c'est la pendaison de 99 personnes par les nazis, en représailles de la Résistance, et qui a marqué la région pour toujours (on n'est pas loin d'Oradour sur Glane).
Jean-Philippe Chabrillangeas revient avec son écriture poétique et précise pour faire ressortir toutes les facettes de ses personnages, les meilleures comme les pires, construisant son roman un peu comme un thriller.
À travers son personnage, il pose des questions sur le vécu de l'enfance, la possibilité ou non de retourner vivre loin de l'agitation parisienne, là où on a grandi. Est-il encore temps de recommencer.
Il pose aussi un regard sur des pans de notre société qui souffrent de maltraitance. Face à cela, le désir de vivre libre et d'aimer serait-il la compensation ?
Après On a cloné Mamie, entracte à son écriture, j'ai retrouvé un Jean-Philippe de très bonne tenue littéraire, avec toute sa finesse et sa poésie.
Lien : https://dominiquelin.overblo..
Olivier, écrivain installé à Paris retourne à Corrèze, son village natal, pour une soirée en son honneur. Il revient aussi pour écrire une autofiction, et cherche la vérité sur un drame qui a touché la région, mais un passé peut en cacher un autre…
Olivier va être confronté à la « petite » et la « grande » histoire.
La petite, c'est celle de ses amis et ses amours d'enfance, de ceux qui ont disparu et ceux qui sont encore au pays. La grande, c'est la pendaison de 99 personnes par les nazis, en représailles de la Résistance, et qui a marqué la région pour toujours (on n'est pas loin d'Oradour sur Glane).
Jean-Philippe Chabrillangeas revient avec son écriture poétique et précise pour faire ressortir toutes les facettes de ses personnages, les meilleures comme les pires, construisant son roman un peu comme un thriller.
À travers son personnage, il pose des questions sur le vécu de l'enfance, la possibilité ou non de retourner vivre loin de l'agitation parisienne, là où on a grandi. Est-il encore temps de recommencer.
Il pose aussi un regard sur des pans de notre société qui souffrent de maltraitance. Face à cela, le désir de vivre libre et d'aimer serait-il la compensation ?
Après On a cloné Mamie, entracte à son écriture, j'ai retrouvé un Jean-Philippe de très bonne tenue littéraire, avec toute sa finesse et sa poésie.
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