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Critique de samaudruz
Dès la première phrase, j'ai voyagé. Dès le premier chapitre, je me suis sentie chez moi. J'ai beaucoup aimé accompagner cet équipage dans son périple. Chaque soir, au moment de me coucher, me dire que j'allais remonter à bord du Voyager et partager le quotidien de son équipage.
Pourtant, ce livre n'offrait, par ses thèmes, pas grand chose qui pouvait m'intéresser. Je lis peu la science-fiction même si j'adore P.K Dick et K.Jr Vonnegut (que je considère moins comme un auteur de science fiction qu'un phénomène indescriptible).
Les moeurs et aléas de la vie d'un équipage? Leur sexualité? Encore des sujets qui ne me branchent pas. du coup, le talent de l'auteur n'est pas tant de raconter des aventures - elles prennent au final peu de place même si elles se multiplient - comme un décors de fond - typiquement cette pluie de sauterelles géantes qui pourraient faire partie d'un film d'horreur mais qui ne sert qu'à créer l'ambiance et l'occasion - ni de faire découvrir de nouvelles sciences de l'espace, mais l'empathie qu'elle crée entre le lecteur et ses personnages. On pourrait penser à une sorte de roman d'anthropologie (mais là il va falloir inventer des mots car on ne se limite plus à l'anthropo - bien dérisoire et accessoire d'ailleurs) mais vécu plutôt qu'étudier. Rosemary, nouvelle, permet au lecteur de découvrir et surtout, de s'attacher avec elle. Même le plus désagréable des personnage en devient sympathique. Un roman où les gens - ou plutôt les consciences, sont éclairés sous leur plus beau jour.
Et c'est juste la bonne dose pour faire du bien sans tomber dans la guimauve.
Très sympa.
Pourtant, ce livre n'offrait, par ses thèmes, pas grand chose qui pouvait m'intéresser. Je lis peu la science-fiction même si j'adore P.K Dick et K.Jr Vonnegut (que je considère moins comme un auteur de science fiction qu'un phénomène indescriptible).
Les moeurs et aléas de la vie d'un équipage? Leur sexualité? Encore des sujets qui ne me branchent pas. du coup, le talent de l'auteur n'est pas tant de raconter des aventures - elles prennent au final peu de place même si elles se multiplient - comme un décors de fond - typiquement cette pluie de sauterelles géantes qui pourraient faire partie d'un film d'horreur mais qui ne sert qu'à créer l'ambiance et l'occasion - ni de faire découvrir de nouvelles sciences de l'espace, mais l'empathie qu'elle crée entre le lecteur et ses personnages. On pourrait penser à une sorte de roman d'anthropologie (mais là il va falloir inventer des mots car on ne se limite plus à l'anthropo - bien dérisoire et accessoire d'ailleurs) mais vécu plutôt qu'étudier. Rosemary, nouvelle, permet au lecteur de découvrir et surtout, de s'attacher avec elle. Même le plus désagréable des personnage en devient sympathique. Un roman où les gens - ou plutôt les consciences, sont éclairés sous leur plus beau jour.
Et c'est juste la bonne dose pour faire du bien sans tomber dans la guimauve.
Très sympa.
