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Critique de Verdorie


Dans ce Space-opéra aux accents de soap-opéra "familial", l'auteure embarque le lecteur dans le "Voyageur", vaisseau-tunnelier qui crée des trous de ver entre les planètes.
Livre qui avait été nominé pour le Arthur C. Clarke Award et dont le titre en anglais "The long way to a small angry planet" traduit bien plus explicitement dans quel type de périple le capitaine Ashby embringue son équipage hétéroclite, constitué d'humains, tous nés dans l'espace, et d'extra-terrestres allant d'une lézard coiffée de plumes, en passant par une "lovely" IA, jusqu'au alien à la double personnalité.

Pendant cette odyssée, chaque membre à bord est, a tour de rôle, mis sous la rampe d'éclairage, quand il/elle se trouve confronté à un problème, est en conflit avec soi-même ou avec d'autres, mais à aucun moment B. Chambers se permet l'apologie d'une race plutôt que d'une autre. Tous les Intells (êtres intelligents), biologiques ou non, sont décrits comme physiquement, sexuellement et culturellement très différents, qui s'acceptent... plus ou moins. Parce que les guerres, notamment pour les intérêts commerciaux, existent toujours.

Mais à bord du Voyageur, le lecteur, comme l'équipage, n'en a souvent que de lointains échos. le dessein de l'auteure se situe essentiellement dans la description de cette petite communauté soudée qu'on peut considérer comme une famille dans laquelle B. Chambers souhaite nous inclure. Et elle y réussit (dans un style agréablement accessible) fort bien, on s'attache à chaque personnage (même au plus grincheux d'entre eux), on suit avec sympathie et émoi les relations qui se tissent malgré les divergences, on désire pouvoir faire partie de cette unité et c'est finalement avec un pincement au coeur qu'on la laisse repartir dans l'espace...
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