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Critique de Depreading


Le polar L'année du chien de Henry Chang, publié aux éditions Filature(s) en 2021, est, me concernant, une découverte plus que positive, puisque je n'ai jamais lu de roman de cet auteur.
Ce roman est le deuxième tome de la série de polars que Henry Chang a débuté par un premier tome intitulé Chinatown Beat publié également aux éditions Filature(s) en 2020.
Dans ce polar, Henry Chang rend, en premier lieu, un hommage émouvant à sa mère qui a quitté un pays frappé par la guerre pour un pays où sa famille aura un avenir meilleur. Elle a élu domicile, les États-Unis, et plus précisément, le célèbre quartier Chinatown, à New-York où son fils, l'auteur lui-même, vit toujours.

Pour en venir concrètement au roman, le héros principal, Jack Yu, est un officier de police New-Yorkais. Appelé en renfort à la neuvième circonscription du NYPD, il ne sera pas au bout de ses surprises puisque cette circonscription n'est pas de tout repos. En effet, Jack Yu va être confronté à un suicide-homicide d'une famille chinoise entière criblée de dettes. Bien que les suicides soient fréquents, Jack Yu sera particulièrement attristé et touché de ce drame familial, puisque ce sont des personnes asiatiques, minorité aux États-Unis. Ce drame engendrera une remontée de souvenirs traumatisants pour Jack Yu à commencer par le décès de son père et du destin de son ami d'enfance, Tat Louie surnommé Lucky, devenu gangster à Chinatown.

Loin de son célèbre côté touristique, Chinatown a aussi son côté sombre. Dans ce quartier, Jack Yu y mettra les pieds afin d'aider plusieurs familles chinoises des violences qu'elles subissent au quotidien. Ce ne sera pas tout, puisque la circonscription pour laquelle il travaillait le rappellera du fait d'une fusillade survenue à Chinatown avec de nombreuses victimes au compteur. Connaissant parfaitement le quartier, c'est-à-dire tant son côté touristique et culinaire que son côté noir avec les gangs et logements délabrés, ils ne peuvent que compter sur lui. En effet, comme on a pu le voir depuis le début du roman, Henry Chang nous fait visiter Chinatown coin par coin, rue par rue et ses aspects particuliers.
Tel qu'on peut le deviner, Henry Chang privilégie le côté sombre et atroce de Chinatown avec divers crimes et personnages tels que les gangs, la prostitution, la pauvreté et la violence réguliers. Henry Chang les mettra en oeuvre tut au long du roman.
Toutefois, malgré des scènes de violences plus ou moins atroces, on retrouve parfaitement à travers le polar la diversité culturelle qu'il y a d'un quartier à l'autre, d'un pays à l'autre.

Enfin, pour terminer sur une opinion personnelle, j'ai apprécié la fluidité de l'histoire et de l'écriture où l'on ne passe pas d'un point A à un point D, par exemple. On ne se perd pas au fil de la lecture. Les chapitres sont également courts, ce qui est appréciable. Ce qui est également appréciable, c'est la parfaite transition entre l'année du chien et l'année suivante étant celle du cochon.
Cependant, petit bémol, je m'attendais à une intrigue sur un seul crime qui se serait résolu tout au long du roman et à quelques personnages, mais on peut dire que ce petit bémol n'est pas sans conséquence, puisque j'ai apprécié le roman en son intégralité. Aussi, même si le roman est un deuxième tome, sa lecture est indépendante du premier, étant donné que les histoires ne se suivent pas d'un tome à l'autre. Il me tarde de découvrir le premier tome ! Aux fans de polars, foncez, ce roman vaut le coup !
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