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Critique de pencrannais


Deuxième épisode de la série Les Détectives du Yorkshire, Rendez-vous avec le mal reprend quelques semaines après le premier opus.
J'avais particulièrement aimé cette première enquête et le charme opère encore une fois. Bien sûr, la surprise est passée. Mais on s'installe dans ce village anglais avec délectation.
Le fait de ne pas avoir à planter une nouvelle fois le décor et les personnages accélère le rythme dès le début. Samson et Delilah n'ont pas fait évoluer leur relation d'un iota et comme leur homologues bibliques sont partagés entre amour et énervement réciproque.
Les deux protagonistes majeurs de cette série vont pourtant faire encore un fois équipe à propos de deux mystérieuses affaires.
Un bélier de concours a disparu et le propriétaire demande l'intervention de Samson, détective privé temporaire de Bruncliffe, jolie village du nord de l'Angleterre. L'investigation est légère et très drôle. Mais les affaires sérieuses concernent plutôt la maison de retraite dans laquelle réside le père du détective. Madame Shepherd, une résidente, vient le voir pour signaler des disparitions d'objets inquiétantes, des soupçons qui lui font croire qu'on veut la tuer. Divagations de vieilles dames pense Samson.
En rendant visite à son père avec qui il essaye de rétablir des relations père fils normales, malgré un passé douloureux, il s'informe tout de même. Madame Shepherd est sujette aux pertes de mémoires. Son pilulier a disparu puis réapparaît, et puis, c'est madame Shepherd qui disparaît, définitivement. On retrouve son corps sans vie et Samson O'Brian ne semble pas d'accord avec la thèse officielle. Une enquête personnelle ne serait pas superflue. Il doit bien cela à la pauvre victime qu'il n'a pas su protéger. Et puis, rechercher un bélier, ça laisse du temps.
Enfin, enquête personnelle, il faut voir. Delilah Metcalfe ne l'entend pas de cette oreille et compte bien l'aider, voire le diriger dans les investigations. Tout du moins, essaye-t-elle. Son chien Caliméro, dont le nom lui va comme un gant (non pas qu'il ressemble à un petit canard, mais à son regard de chien peureux à qui il arrive tous les malheurs du monde) à ses côté pour notre plus grand plaisir.
Et puis de nouveaux morts surviennent. Bon, les résidents de la maison de retraite sont certes âgés, mais de là à ce que le taux de mortalité grimpe en flèche avec cette rapidité, c'est vraiment suspect.
Le style de Julie Chapman est toujours aussi dynamique et le courts roman se lit pratiquement d'une traite.
L'humour est encore une fois l'élément primordial qui me fait apprécier cette série de Cosy mysteries. Un humour, évidemment, typically british. Les personnages de la petite ville sont caractérisés avec un sympathique excès. Mention particulière à Ida, la femme de ménage qui semble tout savoir sur tout le monde, mais refuse de dire quoi que ce soit tout en le disant quand même.
Dans ce livre un peu champagne, on prend un bon bol d'air de campagne anglaise avec un thé bien corsé du Yorkshire.
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