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Critique de lechristophe


"Le pilori" est le premier tome de la longue série d'aventure "Les Pionniers du Nouveau Monde", qui se déroule au XVIIIe siècle en Nouvelle-France, lors des escarmouches préliminaires de ce qui va devenir la guerre de Sept Ans. Il sert de présentation des personnages principaux et met en place la situation géopolitique.

Les Français et les Anglais sont en concurrence pour le commerce des peaux et s'allient chacun avec des nations amérindiennes adverses. En gros, les Iroquois avec les Anglais et les Hurons avec les Français.
Le propriétaire de la compagnie Nouvelle-France s'inquiète de ne plus voir arriver de nouvelles peaux à Montréal. Cela tombe bien, son neveu, Benjamin Graindal, qui fuit la justice royale en France, vient de traverser l'océan et d'arriver en ville. Comme il passe son temps à s'enivrer et à se battre, son oncle lui confie la mission d'aller jusqu'au fort Michilimackinac où les peaux doivent être bloquées. Pour l'aider, il lui adjoint un vieux de la vieille, le trappeur-coureur des bois Billy le Nantais. Eux deux, ainsi qu'une poignée d'hommes, doivent parcourir des centaines de lieues d'une contrée infestée d'animaux sauvages, d'autochtones amicaux ou hostiles et surtout... d'Anglais.

Une BD d'aventure typique des années 80, aux dessins et à la colorisation qui ressemblent fortement aux Thorgal par exemple. Nous sommes bien sûr très loin des graphismes et de la colorisation des BD actuelles, mais si on fait abstraction de cela, "Le pilori" se laisse lire avec plaisir.

De l'aventure, des rebondissements, un vil Anglais (pléonasme), des triangles amoureux qui se mettent en place, on devine que Benjamin, le jeune héros fougueux et courageux, va se fourrer dans les emmerdes jusqu'au cou.
Pour l'instant, comme le montre la couverture, il est à trois mètres du sol, attaché à un pilori.
Ouvrons l'album suivant car comme la série en comporte une vingtaine, je suppose que ces saletés d'Anglais ne vont pas le pendre...
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