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Critique de lechristophe
Double album édité en 2015 comprenant les tomes 5 "La Piste des Navajos" et 6 "L'Homme à l'étoile d'Argent" de la série "Blueberry" et colorisés par Claudine Blanc-Dumont.
"La Piste des Navajos" est le dernier album du premier cycle de Blueberry. Au Mexique, les Apaches, sont divisés : un parti attend toujours la livraison d'armes de la part des Mexicains tandis qu'un autre parti veut rentrer aux États-Unis. Blueberry accompagné de MacClure et guidé par Crowe recherche le campement de Cochise afin de lui proposer la paix. Crowe, parti en éclaireur, réussit à obtenir une audience avec le chef apache pour Blueberry mais n'a pas le temps de l'avertir puisqu'il est scalpé par Aigle Solitaire. Afin de faire entendre raison aux Indiens, Blueberry s'en va alors détruire les armes entreposées par les Mexicains dans une mine abandonnée...
"L'Homme à l'étoile d'Argent" est une histoire en un volume typique des westerns (et de la série télévisée des années 80 "Agence tous risques"...) : une petite ville, terrorisée par un riche propriétaire qui a soudoyé les sommités locales, a besoin d'un justicier pour remettre de l'ordre. Ici, le justicier c'est évidemment Blueberry, les méchants ce sont les frères Bass et les villageois achetés sont le propriétaire du saloon et le juge. Vous ajoutez Jim MacClure en gaffeur ivrogne et une jolie institutrice qui n'a pas froid aux yeux et vous obtenez une bonne bande dessinée. Certes, Clint Eastwood a déjà joué ce rôle de nombreuses fois, mais avec Mike Blueberry ce n'est pas mal non plus.
Parlons maintenant de ce qui fâche. le graphisme est de la fin des années 60 et est toujours très loin des standards d'aujourd'hui (décors flous, traits des personnages changeants...). Mais ce qui m'a le plus déçu ce sont les fins des deux albums qui ont l'air précipité. Je m'explique : on suit l'histoire qui a un certain rythme et soudain tout s'accélère et tout s'arrange en quelques planches (trois pour "La Piste des Navajos" et une pour "L'Homme à l'étoile d'Argent") comme si les auteurs n'ont pas vu qu'ils étaient en fin d'album et qu'ils se sont précipités pour conclure.
Sinon, à part quelques prouesses athlétiques réalisées par Jim MacClure qui m'ont semblé improbables au regard de son âge et de sa dépendance alcoolique dans "La Piste des Navajos", en route pour de nouvelles aventures de Blueberry car, mine de rien, il y a encore une bonne vingtaine d'albums.
"La Piste des Navajos" est le dernier album du premier cycle de Blueberry. Au Mexique, les Apaches, sont divisés : un parti attend toujours la livraison d'armes de la part des Mexicains tandis qu'un autre parti veut rentrer aux États-Unis. Blueberry accompagné de MacClure et guidé par Crowe recherche le campement de Cochise afin de lui proposer la paix. Crowe, parti en éclaireur, réussit à obtenir une audience avec le chef apache pour Blueberry mais n'a pas le temps de l'avertir puisqu'il est scalpé par Aigle Solitaire. Afin de faire entendre raison aux Indiens, Blueberry s'en va alors détruire les armes entreposées par les Mexicains dans une mine abandonnée...
"L'Homme à l'étoile d'Argent" est une histoire en un volume typique des westerns (et de la série télévisée des années 80 "Agence tous risques"...) : une petite ville, terrorisée par un riche propriétaire qui a soudoyé les sommités locales, a besoin d'un justicier pour remettre de l'ordre. Ici, le justicier c'est évidemment Blueberry, les méchants ce sont les frères Bass et les villageois achetés sont le propriétaire du saloon et le juge. Vous ajoutez Jim MacClure en gaffeur ivrogne et une jolie institutrice qui n'a pas froid aux yeux et vous obtenez une bonne bande dessinée. Certes, Clint Eastwood a déjà joué ce rôle de nombreuses fois, mais avec Mike Blueberry ce n'est pas mal non plus.
Parlons maintenant de ce qui fâche. le graphisme est de la fin des années 60 et est toujours très loin des standards d'aujourd'hui (décors flous, traits des personnages changeants...). Mais ce qui m'a le plus déçu ce sont les fins des deux albums qui ont l'air précipité. Je m'explique : on suit l'histoire qui a un certain rythme et soudain tout s'accélère et tout s'arrange en quelques planches (trois pour "La Piste des Navajos" et une pour "L'Homme à l'étoile d'Argent") comme si les auteurs n'ont pas vu qu'ils étaient en fin d'album et qu'ils se sont précipités pour conclure.
Sinon, à part quelques prouesses athlétiques réalisées par Jim MacClure qui m'ont semblé improbables au regard de son âge et de sa dépendance alcoolique dans "La Piste des Navajos", en route pour de nouvelles aventures de Blueberry car, mine de rien, il y a encore une bonne vingtaine d'albums.
