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Critique de Pecosa


Ne connaissant le Saint que via un nanar avec Val Kilmer, je découvre ses aventures avec cette escapade espagnole.
Direction Teneriffe (avec deux F) avec un roman publié en 1933, dans lesquelles les îles Canaries ne sont qu'une vague toile de fond.
Simon Templar est en territoire espagnol pour résoudre à la fois des vols de bijoux et une affaire de billet de loterie gagnant.
Le Saint, séduisant en diable -« le visage souriant et audacieux qui ressemblait au portrait vivant d'un flibustier du XVIè siècle: le menton ferme, la bouche fine, l'éclat de ses yeux bleus. » - est tout à la fois détective et justicier. Il conduit une Hirondelle, envoie des télex et sait parler au dames. Le texte est très riche de dialogues, certaines phrases sont « piquantes »: « Elle était maladroitement maquillée, et son genre de beauté était bien celui qui semble plaire aux insulaires des Canaries: lourde et molle. »
J'avais cru lire un jour que Charteris avait écrit sur la guerre d'Espagne, et mais ce n'était pas ce titre-ci. Si quelqu'un possède la référence (l'auteur a été très prolifique et les titres sont difficiles à trouver), par avance merci.
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