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Critique de Nibur
Que dire de "la Femme Paradis" de Pierre Chavagné ?...
On a affaire à une femme déstabilisée, dangereuse et folle comme elle est décrite ainsi dans ce roman (page 113). Elle s'est isolée des humains au point de les haïr jusqu'à éliminer ceux qui s'aventurent sur le territoire qu'elle s'est délimité. On apprend plus tard pourquoi.
C'est la femme de Robinson Crusoé partie vivre seule en forêt, en bordure d'un Causse, et qui chasse et pêche pour se nourrir.
Néanmoins le récit intercale ses réflexions qui nous ouvrent petit à petit les raisons de cette solitude, occasion de montrer aussi son déséquilibre psychique. À la beauté des paysages s'oppose son tempérament hargneux, une sérénité est bien trouvée ici dans cette dichotomie entre ses sentiments pourtant amers et la nature harmonieuse qui l'entoure.
J'ai eu l'impression que l'auteur ne savait pas où il allait, au moins dans le premier quart de ce petit livre, qu'il tâtonnait ou qu'il partait ici où là sans avancer vraiment... et justement, c'est en terminant ce livre que j'ai lu les remerciements de l'auteur où il dit " au départ, il n'y avait pas d'idée, seulement une intuition sauvage". C'est donc bien en tâtonnant que l'on voit l'histoire se placer. Ça m'a parut tellement flagrant que je remercie Chavagné de son honnêteté de l'avoir signalé.
Cette femme paradis est un personnage totalement cruel et comme dénué de sentiments que Pierre Chavagné a bien su faire coller à son récit d'une presque fin d'un monde.
Mais je suis resté un peu sur ma faim et comme désenchanté par la tournure finale du roman qui ne permet même pas à cette femme de se racheter un semblant de conscience. [/masquer]
On a affaire à une femme déstabilisée, dangereuse et folle comme elle est décrite ainsi dans ce roman (page 113). Elle s'est isolée des humains au point de les haïr jusqu'à éliminer ceux qui s'aventurent sur le territoire qu'elle s'est délimité. On apprend plus tard pourquoi.
C'est la femme de Robinson Crusoé partie vivre seule en forêt, en bordure d'un Causse, et qui chasse et pêche pour se nourrir.
Néanmoins le récit intercale ses réflexions qui nous ouvrent petit à petit les raisons de cette solitude, occasion de montrer aussi son déséquilibre psychique. À la beauté des paysages s'oppose son tempérament hargneux, une sérénité est bien trouvée ici dans cette dichotomie entre ses sentiments pourtant amers et la nature harmonieuse qui l'entoure.
J'ai eu l'impression que l'auteur ne savait pas où il allait, au moins dans le premier quart de ce petit livre, qu'il tâtonnait ou qu'il partait ici où là sans avancer vraiment... et justement, c'est en terminant ce livre que j'ai lu les remerciements de l'auteur où il dit " au départ, il n'y avait pas d'idée, seulement une intuition sauvage". C'est donc bien en tâtonnant que l'on voit l'histoire se placer. Ça m'a parut tellement flagrant que je remercie Chavagné de son honnêteté de l'avoir signalé.
Cette femme paradis est un personnage totalement cruel et comme dénué de sentiments que Pierre Chavagné a bien su faire coller à son récit d'une presque fin d'un monde.
Mais je suis resté un peu sur ma faim et comme désenchanté par la tournure finale du roman qui ne permet même pas à cette femme de se racheter un semblant de conscience. [/masquer]
