Guillaume Cherel m'a embarqué en terre inconnue, en compagnie d'un détective public et non pas privé, il y tient beaucoup.
Bien étrange personnage que ce Jérôme Beauregard, toujours entre deux cuites, il faut dire qu'à Oulan-Bator, par des températures désespérement négatives, il faut bien se réchauffer, donc il a des circonstances atténuantes.
Pour les relations humaines, rien de tels que de bonnes bagarres à coup de poing, mais pas seulement, avant de se retrouver sous une yourte entre les bras d'une autochtone avenante.
Lorsqu'il reprend péniblement ses esprits, notre homme se souvient qu'il est venu prêter main forte à Pat, une vague relation, rencontré sur Facebook qui se sent menacé après avoir reçu un crâne accompagné de quelques photos explicites.
Ce polar est drôle, déjanté, bien écrit. Je n'ai certes pas été totalement conquise par cette enquête pour le moins loufoque, sur fond de mines d'or, de grands espaces, mais j'ai ri souvent, j'ai passé un agréable moment avec un dépaysement garanti.
J'ai eu plaisir à découvrir les plaines immenses de Mongolie, ainsi que les coutumes de ce pays sur lequel plane l'ombre de Gengis Kahn.
Merci aux
Editions Michel Lafon et à NetGalley.
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